REFLUX The Illusion of Democracy [ 2005 ] |
||||
Durée : 54’00 Style : Metalcore |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 10 avril 2005 , réalisée par PESTE NOIRE | ||||
Reflux est un tout jeune quartette américain officiant dans un style proche du metalcore. Ce quartette a signé sur le label américain, prosthetic records, dans lequel il se retrouve aux côtés de groupes musicalement relativement proche d’eux, tels que Caliban ou All that Remains… « The Illusion of Democracy » est énergique et incisif ainsi que très technique. En effet, les quatre américains font preuve, tout au long de cet album, d’une expérience assez impressionnante en ce qui concerne le maniement de leurs instruments, nous offrant quelques riffs d’une technicité parfois surprenante. Musicalement parlant, on passe alternativement d’un brutal hardcore à des mélodies plus légères, mais, dans la globalité, on a plutôt affaire à un ensemble agressif et très violent. Cet album, très bien produit, est assez varié dans sa composition, mais, le point noir de celui-ci est que, au final, tout ça fini par se ressembler beaucoup, on chute vite dans la routine… Niveau paroles, alors là, on est dans le domaine de la « rébellion totale » … enregistré en pleine année électorale américaine, cet album est un pseudo « pamphlet » anti-administration Bush… Bon, après ça dépend de nos opinions personnelles, mais bon, en faire le principal fond de commerce d’un album… Ca m’apparaît comme fort léger (l’apogée étant atteinte avec la citation, calée dans le livret du cd, du général Ramsey Clark, opposant à l’intervention US en Yougoslavie et Iraq : « Le plus grand pourvoyeur de violence sur Terre est mon propre gouvernement… »)… Bon cet album plaira sans doute à tout les ultras (mais vraiment Ultras alors) du metalcore et style assimilés, mais bon, voilà, en ce qui concerne les autres… La composition est moyenne, l’originalité est faible, l’intérêt est, du coup très discret… Même les paroles ne peuvent rien sauver… D’ailleurs en parlant des paroles, à l’écoute de « The Illusion of Democracy », on se retrouve projeté en plein milieu d’une manifestation adolescente, en tout point identique à celles qu’on peut voir chaque année à de multiples reprises, dans les rues de nos villes. Oui, cet album en possède le même intérêt… Seule la maîtrise technique des quatre américains (oui, ils jouent bien, mais là, c’est du talent gâché…) sauve les meuble… Pas vraiment mauvais, mais, assurément anecdotique… |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|