KAISERREICH Ravencrowned [ 2010 ] |
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Durée : 58,09 Style : Black |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 19 juillet 2011 , réalisée par Dyonisos | ||||
Kaiserreich, groupe italien officiant dans le Black, a sorti en juin 2011 son plus récent album "Ravencrowned". Sur la pochette, nous y voyons un logo typique pour un groupe Black. Dès les premières secondes, trompettes, violons, chœur, cymbales font leur apparition. Une intro pouvant rappeler un « Serpentine Offring » de Dimmu Borgir. Le tout très bien ficeler. Rien à dire, cette intro donne l’eau à la bouche… mais après, le masque tombe. Tout le long de cet album, les éléments symphoniques, pourtant si prometteurs, sont absents pour laisser place à la brutalité, une brutalité si vaine. Le tempo « Blast », étant exploité jusque dans ses plus moindres recoins, devient lassant au bout de trois titres. Cependant, ce défaut pourrait être pris également pour une qualité pour les admirateurs acharnés de ce genre. Car, on doit leur concéder qu’il arrive à nous offrir des « Blast Beat » à toutes les sauces. Le problème majeur que l’on rencontre lors de l’écoute de ses « Blasts», est la mauvaise qualité d’enregistrement. Il y a cependant quelques rares passages mélodiques, comme la finale de « Dreamfall (Pure, Tortured Heart) ». La guitare nous offrant à cet endroit, une mélodie puissante, donc correspondant à la nature du groupe, permettant de nous reposer un peu la tête après les coups si assommants du batteur ainsi que d’apprécier pendant quelques secondes le talent réel des musiciens. Sinon, on rencontre également quelques passages acoustiques, voire atmosphériques, comme dans «Lunes Ov Judgement». La guitare sèche, avec réverbération, nous amène presque dans un état où l'on peut rêvasser un peu. On ne peut pas dire que ses passages sont indispensables, cependant, la moindre variation au court d’une chanson est appréciée. Parce qu’un des gros défauts de cet opus est la répétition. Les titres n’exploitent que peu d’idées au cours d’un même titre, créant donc un effet d’ennui chez l’auditeur. De plus, les titres vont jusqu’à une durée de huit minutes, voire à la limite du neuf. On se croirait à se retrouver devant un immense sandwich à la viande, où chaque étage est un «Blast Beat». Certes, la viande est délicieuse, mais un peu de fromage et de condiments ne ferait que rajouter du goût à ce plat qui manque cruellement d’épices. Sinon, le chant est puissant. L’essence même de ce groupe réside dans cet élément. Il arrive à s’incorporer dans toute les passages, qu’ils soient «Blast», acoustiques ou mélodiques, le chant arrivera toujours à exceller. Plus agressif lors des « Blast», plus en retrait lors des mélodie ainsi que plus tourmenté lors des passages atmosphérique. Ainsi, le chant permet de rajouter cette dose de violence dont le groupe a grandement besoin. Pour conclure, nous avons ici un des albums des plus violents, ceci est indéniable. Cependant, après l’écoute du premier titre ainsi que des rares passages mélodiques ou acoustiques, il est possible de croire que le groupe à plus d’avenir dans cette avenue que dans celle de la brutalité pure qui est, dans leur cas, plutôt molle. |
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