GRABAK Sin [ 2011 ] |
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Durée : 41.01 Style : Black Metal |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 15 juillet 2011 , réalisée par Ma2x | ||||
"Sin" est le dernier opus du groupe allemand Grabak, à la discographie déjà bien remplie. Comme vous l'aurez (peut-être) deviné, il s'agît bien ici d'un concept album sur le pêché, et plus spécifiquement les sept pêchés capitaux. L'artwork est plutôt engageant, une pochette ni trop, ni trop peu. Bien dosée, représentant une peinture, qui combine le serpent, la méduse... Autant de références bibliques et mythologiques. Pourtant, faible chroniqueur que je suis, j'ai eu très très peur sur le premier titre. Des samples, une voix de soprano déboulant au milieu du titre. Je me voyais déjà parti pour un album faisant de la voix chantée une habitude sur chaque titre, et misant toute son émotion sur cette fameuse voix... Pourtant, le deuxième titre me colle au siège du bureau, des riffs frais, inspirés, pas insipides pour un sou, brutaux mais sachant se faire mélodiques. Une bonne voix, un batteur tout à fait convaincant, et c'est donc rassuré que je poursuis l'écoute ! Grabak ne me décevra pas jusqu'à la fin de l'œuvre. En fait, le premier titre :" Prologue - The Covenant", après plusieurs écoutes, se révèle être une introduction loin d'être mauvaise, si l'on excepte le chant clair (Non pas que j'ai quelque chose contre le chant clair, mais ici, il n'est pas très bien intégré à la chanson). Un bon amuse-bouche en attendant l'entrée symbolisée par la duo "Wrath - Into a mental inferno" et "Envy - Beyond the grace of god" Une sacrée claque, qui fait l'effet d'une cavalerie démoniaque envoyée sur trois pauvre petites sœurs du couvent. Les sept pêchés sont en fait un thème très bien trouvé. "Wrath" (la colère) se révèle forcément très brutale, de même que "Greed" (l'avarice). Le groupe joue sur le thème, et lance un mid-tempo sur "Sloth" (la paresse), ce qui colle parfaitement au thème des paroles, sans pourtant faire un titre de flemmard, il y a quand même de la recherche. L'album se déroule donc sans accroc. Composé de neuf titres : un prologue, un épilogue, et une chanson par pêché. L'épilogue est un instrumental, exécuté de très bonne manière (même s'il peut paraître un peu long sur la fin). J'aborde aussi la production, qui colle bien a l'album. Propre mais conservant un grain rugueux et sale qui n'est pas pour me déplaire, moi qui ai mis un 6/6 au premier Beherit. Ce n'est pas chirurgical, mais c'est mieux comme ça ! Bon, Grabak, pour certains, fera peut-être partie de la nuée de groupes qui représentent le black metal d'aujourd'hui, et donc qui ne se démarquent pas vraiment de leurs concurrents. Certes, Grabak n'est pas l'originalité incarnée. Mais si l'on compare les groupes de black underground à un océan peuplé de poissons plus ou moins identiques, la précision, l'efficacité et la rapidité de Grabak, font de lui un requin blanc qui n'aura aucun scrupule à croquer tout cru les autres poissons. |
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