TRC
Bright lights [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 41.00
Style : Hardcore
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/trchardcore
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 13 juillet 2011 , réalisée par tracy
   
TRC, "The Revolution Continues" ! Avec ce nom, le groupe londonien formé en 2003 nous met en condition pour découvrir un hardcore tout particulier. Après un premier album très apprécié par la scène et les professionnels du genre, les six anglais se font vite un nom grâce à un mélange de punk hardcore et de hip hop underground. Les deux chanteurs, Anthony Caroll et Chris Robson, marquent leurs empreintes et prouve l'unicité de ce groupe avec des influences diverses et variées comme Metallica, Megadeth, Prowler, BDF ou encore Joey Jordison de Slipknot pour le batteur Lasselle Lewis. C'est donc sans surprise que TRC signe chez Thirty Days Of Night record label en 2009 avec leur EP sur lequel figure également deux vidéos.
Après une tournée en compagnie, entre autres, de Bring Me The Horizon, Krutch, Irate, Cancer Bats, ils reviennent en 2011 pour nous proposer un nouvel album toujours aussi agressif, crue et inattendu.


On commence tout de suite par "H.A.T.E.R.S.", morceau qui nous confirme l'agressivité de cet album. Malgré un son un peu "brouillon", qui pourrait déplaire à certain, ça ne choque pas pour autant. Parlons un peu de l'intérêt des deux voix qui vous réveillent définitivement sur le deuxième titre "Go Hard" avec une entrée en matière des plus frappante. Les riffs de guitares sont originaux et les coups de doubles sont bels et biens présents pour un hardcore pur et dur comme on l'aime.
Pour chaque morceaux, on peut ressentir une certaine rage dans les voix de Chris et Anthony.
"Temptation" nous présente un côté un peu plus hip hop avec un passage intéressant au milieu qui adoucit le tout, ce qu'on retrouve également au début de "London's Greatest Love Story", mais c'est reprendre de plus bel avec une agression totale sur les autres titres de l'opus.
Les amateurs de hardcore ne seront pas déçu de tout ses riffs qui s'enchaînent sans jamais se ressembler.
"Blame It On Vegas" surprend par son intro, carrée, synchro à souhait, encore une fois sur ce titre on a droit à une technique parfaite de la part du batteur. Petite surprise qu'on ne trouve que rarement chez ce genre de groupe : des solos. Et oui, on peut en entendre quelques uns comme dans "London's Greatest Love Story" ou "Crash Landing" parfaitement maitrisés et qui prouve l'originalité de TRC.
"The End" apporte un souffle certain, moins "bruyant" il annonce la fin du CD dans les règles de l'art. La basse qu'on n'entend pas beaucoup fait son apparition pour le dernier morceau "Wait 'Til It's Finished" et c'est largement apprécié. Le riff de ce final est réellement emportant, très original, mélodique et bien trouvé. TRC arrive encore à me surprendre après 9 titres déjà agréables.


A travers cet opus on retrouve tout ce qu'il faut pour un mélange parfait, TRC se représente tout à fait en nous offrant deux voix uniques tantôt agressive, tantôt claire et plus "douce", des guitares et une basse bien présentent du début à la fin. Sans oublier Lasselle qui se déchaine derrière sa batterie. Pas grand chose à reprocher à cet album qui risque de faire encore une fois beaucoup parlé de lui et qui révolutionnera peut être le monde du métal...







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