BLOOD STAIN CHILD
Epsilon [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 49.12
Style : Metalcore
  Infos :
  Contact label : http://www.coronerrecords.net/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/bloodstainchildmusic
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 12 juillet 2011 , réalisée par GOHR
   
En France, la seule formation véritablement connue de Visual Key est DIR EN GREY, pourtant de nombreux groupes opèrent brillamment sur ce terrain où il s’agit toujours plus ou moins d’être habillé de façon excentrique et, optionnellement, de balancer une musique groovy. BLOOD STAIN CHILD connu dans sa terre natale, n’a pas encore réussi a toucher l’ensemble de la planète, en espérant que Coroner Records permettra à la formation de prendre son essor « Epsilon ».

La musique de BLOOD STAIN CHILD est un melting pot opportuniste fait pour plaire. A cheval entre Néo-métal et Metalcore, il s’agit d’une sorte de EVANESCENCE boostée aux mêmes amphétamines que SONIC SYNDICATE. Parfait produit commercial, les voix extrêmes côtoient les chants clairs féminins Pop, alors que l’influence Electro empiète largement sur les influences Métal. Une impression de déjà entendu casse un peu la dynamique de cet album, mais il est pourtant difficile de ne pas être réceptifs aux chansons de nos nippons. A la rigueur, il leur manque ce grain de folie qui fait la force d’une formation comme DIR EN GREY. Ici, rien n’est dissonant, tout est trop policé. Un exemple éloquent : dès que le groupe décide de s’aventurer sur le terrain du Mélodeath il s’autorégule, s’arrête soudainement de bastonner et vient nous enquiquiner avec la voix mielleuse de Sophia. A plusieurs reprises nous sommes tentés de leur dire de se lâcher. La ballade « Sai-ka-no » est, en ce sens, détestable, tant elle est insipide et vient détruire le rythme du Cd. Ne soyons pas non plus médisants gratuitement, il s’agit malgré tout d’un album plutôt bon, dont l’efficacité n’est pas seulement musicale, mais aussi en terme de production. Un peu synthétique, le son n’en est pas moins pêchu, un peu à la façon de ce que proposent des formations comme DISARMONIA MUNDI. On note ainsi une certaine attention portée à la batterie qui reste humaine, en revanche le chant féminin toujours plus où moins vocodé devient vite redondant, ce qui nous fait regretter que Ryo, le bassiste hurleur n’intervienne pas plus souvent. Les atouts de nos Japonais sont aussi leurs principaux défauts, de quoi dérouter malgré des chansons efficaces et de bonnes intentions.

En conclusion BLOOD STAIN CHILD offre un album agréable, un peu timide quand il s’agit de s’aventurer sur le terrain de l’extrême. Plus grand public que certaines autres formations de Visual Key, nos Japonais trouveront à n’en pas douter un public plus large en Europe avec la sortie d’« Epsilon ».







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