I, THE PHOENIX
I, the phoenix [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD digipack
Durée : 54.25
Style : Rock/Metal Noise
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://ithephoenix.com/ http://www.myspace.com/itpofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 07 juillet 2011 , réalisée par ImYourEden
   
Il est de ces groupes qu'on aime catégoriser immédiatement. Que leur style musical soit complexe ou non, c'est viscéral. Et il est d'autant plus vrai que de plus en plus d'appellation pour les musiques qui élargissent leurs horizons d'inspiration apparaissent : ainsi avons-nous pu découvrir il y a quelques temps de cela le Mathcore, le metal expérimental, l'avant-gardiste, le cyber, mais aussi, et on nous allons nous intéresser ici à ces styles, la noise et l'industriel.
I, THE PHOENIX est un groupe Belge, qui se décrit comme un groupe de Noise Rock/Metal. Et quand on se permet de fureter un peu sur la toile, on tombe sur un I, THE PHOENIX catégorisé comme Metal Industriel. Soit. Mais que l'on rajoute en plus une comparaison à Nine Inch Nails, blasphème ! Le groupe belge est loin de posséder le même parcours et la même notoriété, mais nous délivre une musique bien plus aboutie autant dans le fond que dans la forme.

Quand on reçoit le dit album, la première chose qui saute aux yeux, c'est le packaging. Très bien fait, celui-ci nous offre une version digipack bien travaillée, aux couleurs à la fois sombres et mystérieuses. Et le côté intéressant de la chose, c'est que l’intégralité du package est visible en trois dimension grâce à des lunettes fournies avec. Simple bonus superficiel ? Que nenni, puisque cet apparence étrange de l'objet colle totalement avec l'image que fait ressortir la musique électronique des belges : intrigante, sobre et captivante.
Je parlais précédemment des ressemblances avec NIN que certaines personnes avaient pu évoquer sur la toile. Et la seule fois où je me permettrais d'être en accord avec ces personnes, c'est que les ambiances électroniques sont omniprésentes. Seulement ici, les ambiances se font plus lourdes, plus glaciales, à l'instar d'un chant qui se veut assez linéaire, froid. Froide et sobre, la musique de I THE PHOENIX l'est assurément, mais loin d'être repoussante ou ennuyeuse. La rythmique se veut lente, les guitares toujours un peu en retrait de l'electro, mais toujours très présente pour soutenir toute l'architecture musicale des pistes. Tout est lent, tout est pur, mais tout est complexe. Il est indispensable de se munir d'un matériel sonore adapté pour pouvoir saisir une infime partie de la musique distillée par les belges.
Entre deux parties de chants clairs, un petit murmure angoissant peut faire son apparition. Il faut être à l'affut de chaque changement de tonalité.
En fait, le seul vrai bémol que l'on peut trouver à cet essai serai son homogénéité bien trop importante, surtout pour une durée de plus de 50 minutes. Toutes les pistes sont de qualité et inspirées, grâce à des compositions calibrées au millimètre près, mais les ambiances, aussi réussies soient-elles, se ressemblent beaucoup.

Avec ce CD, I THE PHOENIX frappe un grand coup et montre qu'une musique peut-être très réussie, quand l'on se permet de ne se munir que de créativité. Point de démonstration technique, d'extravagance,ici. Une homogénéité marquée et pénalisante est présente c'est vrai. Mais I, THE PHOENIX livre un album inspiré, froid et calibré, ampli d'ambiances qui vous feront plonger dans les méandres de leur folie aux sonorités électroniques. Très bien joué.
Et, tant que j'y suis, je précise que tout leur album est disponible sur leur myspace/soundcloud. De quoi prévoir un achat en toute confiance.







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