ANTROPOPHOBIA
Scream in Emtiness [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 44.00
Style : Luciferian Dark Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.solitude-prod.com/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/antropophobia
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 07 juillet 2011 , réalisée par Matai
   
C'est au tour de BadMoodMan, filiale de Solitude Productions, de nous proposer de nouveaux albums, dont notamment la sortie du nouveau Antropophago nommé « Scream in Emptiness » et limité à 100 copies. Ce one man band russe est mené de pied ferme par Dmitry Konovalov, créant une musique personnelle et aussi diversifiée que sombre. Mélange de black atmosphérique, de dark metal et de doom metal, le sieur qualifie lui-même sa musique de « Luciferian Dark Metal » tant les compositions semblent toutes droit sorties de l'enfer.

Antropophobia a été fondé en 2007 avant d'être une entité plus que sérieuse en 2009, date cruciale durant laquelle Dmitry a sorti quelques chansons en plus de composer son propre logo. Mais 2011 est sans aucun doute l'année de la révélation pour ce russe désirant montrer sa façon de voir les choses. Évoquant dans son album le temps, l'incompréhension des gens, ou la chute de la perfection, le multi instrumentaliste fait passer ces thématiques à travers une musique d'une beauté nocturne, sombre et éthérée, reflétant la chute d'un ange et de ses pleurs de désespoir, à la manière du tout premier morceau « Antropophobia – Thoughts of an Angel » assez simple mais révélateur du travail effectué.

« Lucifer Scream » est son son de guitare distordu joue sur l'aspect dark et doom de sa musique, alternant passages lents et mid tempo, accompagnés d'une voix black quelque peu faiblarde. « Suicide of Genius », quant à lui, joue sur les parties claviers astrales, plongeant l'auditeur dans une sorte de nuit éternelle aux côtés de riffs doomisants plus attrayants. Plus sensible et relevé, ce titre montre tout le potentiel d'Antropophobia, comme sur un « When the Dark Angel Cried » instrumental et ô combien beau, le piano étant cristallin, le fond d'ambiance suave et en contraste lumineux/sombre, jusqu'à l'apparition de notes mélancoliques et touchantes.

Des instrumentales, il y en a beaucoup à l'instar de « Beauty of Chaos », la suite de l'ange qui pleure, dotée de guitares torturés et distordues. Les solos sont davantage mis en avant, remplaçant les mélodies aux claviers, apportant un petit quelque chose émotionnel. « It's All Over », dernière instrumentale et dernier titre de l'album, montre une facette plus expérimentale et orchestrale, les violons étant plus soutenus alors qu'un piano triste nous octroie de notes découpées et lancinantes le temps de deux minutes trente.

En réalité ce sont les instrumentales qui valent sans aucun doute plus le coup, les autres morceaux étant plus décousus, soumis à une grosse distorsion, doté d'un chant peu charismatique et en manque de puissance. Sans non plus être mauvais, ces titres embarquent l'auditeur mais pas autant que les instrumentales. « Scream of Emptiness », entre autre, peine à décoller et à nous montrer des parties plus transcendantes, malgré des mélodies dark fortes intéressantes.

L'album reste tout de même agréable à écouter malgré une impression de répétition, cette voix, et ce manque de progression dans les morceaux chantés. Toutefois, cela reste fort encourageant, ce one man band a tout à nous faire découvrir par la suite, le potentiel étant là il faut le dire. Un black/doom/dark mélodique à écouter au moins une fois, ça vaut tout de même le coup d'oreille.







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