DOCTOR MIDNIGHT & THE MERCY. I Declare : Treason [ 2011 ] |
||||
CD Durée : 43.46 Style : Metal moderne |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 06 juillet 2011 , réalisée par Bakounine | ||||
Doctor Midnight & The Mercy Cult est un des groupes récemment signé chez Season Of Mist et dont la sortie de ce premier album a été annoncée depuis un bout de temps avec une certaine dose de promotion. Mais que se cache-t-il donc derrière ce nom alambiqué ? Et bien un « super-groupe » rassemblant de nombreux musiciens connus de la scène scandinave dans le but de produire quelque chose de moderne et nouveau. Jetons dés à présent un œil sur le casting du groupe, et bien, c’est vraiment pas mal. Au chant, le charismatique et ventripotent Hank Von Helvete, ancien inamovible leader de Turbonegro ; le bassiste à crête Tim Skold (ex-Marylin Manson, ex-KMFDM), aux guitares Anders Odden (ex-Celtic Frost et Satyricon) et Audun Stengel (anciennement du groupe d’electro-rock-metal Apoptygma Berzerk) et enfin derrière les fûts David Hutsvik (qui a joué notamment dans le groupe d’Unblack Extol). Ce groupe affirme qu’il est un vrai groupe et veut éviter les assimilations avec les groupes des anciens membres. DMTMC (apparemment c’est un acronyme officiel, on le trouve sur le site du groupe) sort donc son premier album « I declare : Treason » qui pose les bases de leur musique. On est en présence d’un metal moderne aux accents punk et rock, qui aurait été sans aucun doute classé dans le nu metal si le terme n’était pas tombé en désuétude depuis les années 90. La musique comme l’atmosphère est relativement sombre sans être véritablement violente, dominé par la voix si particulière de Hank. On y trouve des riffs inspirés et tranchants (« I declare : Treason ») avec des couplets souvent un peu plus mélodiques. Il y a aussi un coté industriel assez prononcé notamment dans le son de la batterie et des guitares. La musique est groovy, catchy et possède un « je-ne-sais-quoi » de charme pervers qui fait son petit effet. Si l’album est en soi original et plutôt bon, il y a par contre des éléments qui empêchent de l’apprécier pleinement : en fait, c’est surtout le coté monolithique de l’album qui le fait parfois paraitre assez plat. En effet, la structure des chansons est assez semblable, et on est quasiment toujours dans du mid-tempo même si « Ok (We’re just about to die) » est plus lent et « Blame is the Game » plus rapide. Une chanson comme « Misconception» (qui est d’ailleurs selon moi, une des meilleurs du cd) est assez représentative car après une intro rapide et tonitruante, on reviendra sur un riff plus posé et banal qui empêchera d’apprécier l’intégralité du morceau comme on l’espérait au vu de son début. Il y a pleins de passages sympas dans tous les morceaux rappelant de nombreux groupes connus (le début de « Glory (Throw the axe) » m’évoque étrangement les Pixies) mais pas un morceau qui est au dessus du lot de bout en bout (d’un autre coté, il n’y aura pas de morceau complètement raté non plus). Au final, cela rend l’album délicat à appréhender d’un bout à l’autre car on a tendance à s’ennuyer un peu au bout d’un moment… Donc, DMTMC réussit son pari de faire quelque chose de neuf. En effet, ce qui nous est proposé là ne rappelle pas vraiment ce que les différents membres ont fait dans leurs projets respectifs, voir pas du tout (rien à voir par exemple avec Apoptygma Berzerk). Cette galette est intéressante et plaira surement à beaucoup de personnes mais il lui manque l’étincelle de génie pour en faire quelque chose de réellement grand. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|