THE LIVING FIELDS
Running Out of Daylight [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 61.18
Style : Doom mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk/
  Contact groupe : http://www.thelivingfields.com/ http://www.myspace.com/thelivingfields
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 juillet 2011 , réalisée par Bakounine
   
The Living Fields est le nom très peu connu d’un groupe qui mériterait de l’être bien plus. Evoluant dans un style bien à lui depuis sa création en 2002 du coté de Chicago, le groupe formé autour du guitariste-bassiste Jason Muxlow, du chanteur Jonathan Higgs et du batteur Chad Walls (ex-Pustulated et Brodequin entre autres groupes de death brutal) propose son deuxième véritable album « Running Out of Daylight » après un premier album éponyme et autoproduit sorti en 2007, dont les qualités leur avait permis de signer chez Candlelight Records pour celui-là.

La musique de The Living Fields est relativement complexe à décrire : lente sans être vraiment déprimante, mélodique sans pour autant être racoleuse…
Le groupe évolue dans un registre alliant les guitares et la rythmique lourde du doom avec de nombreux éléments extérieures au doom (Présence de violons, alto et violoncelles véritables, de guitares acoustiques, de piano sur l’album, présence de nombreux éléments progressifs).
Les instruments et interludes acoustiques ne donnent pas de coté réellement symphonique à la musique du groupe, mais plutôt une atmosphère moderne tirant sur le post-folk voir des éléments postmédiévaux avec parfois une connotation assez épique. Il règne aussi une atmosphère presque psychédélique, pouvant rappeler les années soixante-dix, avec des groupes comme Jethro Tull, voir les Pink Floyd. S’il fallait donner un groupe qui dans l’esprit, ressemblerait le plus à ce groupe, je citerais peut-être « While Heaven Wept » pour son doom progressif et pas forcément si déprimant que ça, mais on n’en est pas si prés que ça.
Les passages possèdent chacun une identité propre passant de morceaux dans une optique doom traditionnelle, lourde et solennels (le premier titre « Remnant ») et d’autres plutôt folks, joyeux et étranges (le début de « Perseverance »), de nombreux morceaux regorgeant souvent d’atmosphères très différentes, voir antinomiques, sans pour autant nuire à la cohérence des morceaux grâce à des transitions léchées.
La voix est plutôt bien mise en avant et relativement particulière, avec souvent présence de plusieurs voix les unes sur les autres dans un effet de chorale (Parfois, ça m’a même fait un peu penser à la comédie musicale « Hair »). Le chanteur évolue dans des registres variés : voix claire, voix hurlé traditionnelle et surtout une voix suraigüe omniprésente, rappelant bon nombre de vieux groupes thrash, ou encore King Diamond ; et cette voix sera probablement l’élément le plus difficile à assimiler et à appréhender dans cet album qui plaira surement beaucoup à certains par son coté violemment expressif, mais en fera surement fuir d’autres.
L’album est d’autant plus difficile à appréhender de part la longueur des morceaux (supérieurs à six minutes à part deux interludes), il s’achève d’ailleurs par le titre éponyme de l’album, fresque de plus de seize minutes, qui est à elle seule une raison d’écouter cet album et un parfait résumé de la musique du groupe.

Donc voici un superbe album d’un groupe à part et que je conseille à tout amateur de musique intègre et sortant de l’ordinaire. Un album qui s’assimilera progressivement et se réécoutera encore avec de plus en plus de plaisir au fur et à mesure des écoutes.







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