ELITIST Fear In A Handful Of Dust [ 2011 ] |
||||
CD Durée : 34.35 Style : Black Death Expérimental |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 01 juillet 2011 , réalisée par Chart | ||||
ELITIST sort son premier album après un premier EP éponyme en 2009 et un split CD en compagnie de TRANSIENT en 2011. Il semblerait que le combo ait quelque peu délaissé le death metal pour se lancer dans un style beaucoup plus lent aux tonalités black et death. Difficile de ranger ce groupe dans une case précise mais cela n’a jamais été un facteur déterminant pour apprécier ou non le travail d’un combo quel qu’il soit. Le travail effectué en studio donne un résultat probant. ELITIST bénéficie d’un son assez proche des groupes de hardcore dont la vocation est de pulvériser le mur du son. La musique du groupe est lente et il convient d’obtenir un mixage qui mette en avant la puissance des riffs. La batterie est traitée assez naturellement ce qui n’enlève rien au plaisir d’écouter des instruments assez peu retouchés. Le style d’ELITIST est comme je le disais précédemment assez loin d’être évident. On retrouve un mélange de death, d’ambiances black et de post core. L’ambiance chaotique de « Burning The Unspoken Gospel » aura vite fait de vous mettre dans l’ambiance. Ce morceau fonctionne merveilleusement bien en introduction car on se demande où le groupe veut aller avec ces cris sur fond de nappes de guitares saturées. Puis la batterie arrive et tout s’organise de façon à vous écraser la tête dans un rouleau compresseur. « Cult Malevolance » est plus surprenant avec ses faux airs de death façon OBITUARY mais ce n’est que pour mieux ralentir le tempo derrière et reprendre la compression malsaine. ELITIST se fait le porte parole d’une apocalypse et des titres tels que « Ivory Shavings of The Tools Unknown » confirme cette impression écrasante. On imagine très bien le paysage apocalyptique que pourrait constituer la bande image d’un clip du groupe. Si le groupe a un passé death metal, on l’oublie assez vite avec ce style de compositions où les riffs semblent se déstructurer. Les larsens font partie intégrante de l’ambiance ce que peu de groupes exploitent à ce point sur album. On trouve une série surprenante de morceaux plutôt courts avoisinant à peine les 2 minutes. « Watch as they Worship, yet Be Silent » fait partie de cette liste mais sa fonction semble plus de l’ordre de l’interlude que du morceau à proprement parler. Le groupe aime osciller entre rapidité et lenteur extrême comme dans « A Howling Wind ». Ce n’est pas toujours très probant car on aimerait de temps à autre qu’ELITIST puisse nous mener tout au long d’un morceau dans une ambiance bien précise et y rester un peu plus. On passe d’une ambiance rapide à quelque chose de plus rapide un peu trop souvent pour que l’on se sente surpris. « Human all too Human » applique un peu trop ce schéma pour être réellement convaincant. ELITIST serait-il le nom adéquat pour nommer ce groupe ? Le public le plus large risque de se casser les dents sur ce disque. Le groupe a certes un intérêt musical mais il faut de l’ouverture d’esprit et un certain recul émotionnel pour entrer pleinement dans cet univers. Pas sûr que cet album ne plaise à tout le monde. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|