WILD DAWN Double sided [ 2011 ] |
||||
CD Durée : 54.00 Style : Heavy Rock |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 01 juillet 2011 , réalisée par sarvgot | ||||
La Dualité. Telle est le mot qui semble avoir inspiré les orléanais de Wild Dawn pour leur premier album. Outre l’attachement du groupe au concept du vinyle double face (d’où le nom « Double Sided »), l’album est bi : une partie rock, une autre métal. Une duplicité qui semble hanter l’opus du groupe, à la limite de la schizophrénie. Tiens, pourquoi deux styles différents ? Le pari peut surprendre. Certes on a déjà vu ce genre d’essai similaire dans la forme (par exemple Nightwing de Marduk : une partie rapide et une plus lourde, martiale) mais l’effet sera-t-il bien donné ? Bien perçu ? Est-ce vraiment justifié ? A chacun de se faire sa propre opinion pour ces questions, mais l’on peut d’ores et déjà vous dire que l’on cherche encore une différence vraiment marquée entre la partie Metal et la partie Rock. Mais puisque l’ensemble reste cohérent et surtout, pourquoi se priver ? Le combo orléanais s’est vraiment bien débrouillé pour produire son premier album. Si le son n’est pas aussi marqué que ce que l’on aurait pu attendre dans leur recherche de nouvelles sonorités, ne renions pas notre plaisir. Cette galette se révèle fort bien fournie au niveau du son : la production et le mixage sont vraiment impeccables et l’on apprécie vraiment la musique Rock aux teintes Sudistes et bluesy du quartet. Les solos de guitares ne manquent pas de groove, tout comme cette basse puissante et cavaleuse (Pray for Me), et frôlent le génie (Call of the Wild). Le groupe ne délaisse pas non plus les riffs ravageurs (Old School Machine, Call of the Wild). Nous n’avons pas honte de l’annoncer : musicalement, Wild Dawn à de quoi faire parler, et pas que la poudre. Prenez « Garden of Madness », qui se révèle être une des meilleures chansons du disque de par sa musicalité : les instruments sont vraiment en place et l’on sent qu’aucune note ne doit sa présence au hasard. Même anecdotique (du point de vue général à l’album), l’utilisation de la talkbox en intro donne son petit effet. Si l’on peut donner quelques mesures étalons : ACDC pour les riffs et le groove général (tiens « Gettin’ High » rappelle Thunderstruck) et les frères Amott pour des solos et leurs phrasés (pour les bends et le wah wah sur « Beginning of your end »). Avouez qu’on fait pire aujourd’hui … Non vraiment, il est difficile de ne pas aimer ce double face. N’est-ce pas Batman ? Ainsi, la difficulté n’est pas de trouver un point faible mais c’est d’admettre que s’en est un. L’on vous laissera alors seul juge de cette voix peut-être parfois trop poussive et pas assez puissante (Call of the Wild, One Louder) ou du peu de différences, globalement, entre les deux faces. Notons principalement que la première partie du disque (Rock) sera plus rapide, enlevée et que la seconde (Metal) aura tendance à être plus lourde : le tempo sera généralement ralentit. Néanmoins, pour nous, c’est la facette Rock qui l’emporte et l’on a hâte de voir la suite … « To be continued … » comme on dit là bas (où tout est neuf tout est sauvage … ). |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|