ODE TO DECAY
Omega EP [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 21.31
Style : Death/black
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/odetodecay
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 juin 2011 , réalisée par Oceancloud
   
F.T.K au chant, Martyr et Hex aux guitares, Keriel à la batterie et Rört à la basse. C'est sous ces étranges pseudos qu'évoluent les membres d'Ode to decay, produit métallique d'origine contrôlée normande. Après une première démo sobrement intitulée "Normannian black metal" (et oui, comme le camembert) et un premier album longue durée "Goodbye Mrs Earth", le quintet revient à la charge avec un EP 4 titres au fumet plus professionnel que jamais.

Fort d'un enregistrement de grande qualité (puissance + clarté + relief) pour un groupe underground auto-produit, Ode to decay veut nous faire comprendre qu'on ne rigole pas avec eux. Ils évoluent dans un style black/death virulent, qui rappelle bien souvent la déferlante extrême des années 90. La frontière est tenue, mais cet EP semble pencher légèrement du coté death de la force, malgré de nombreux riffs trémolos et du chant criard à volonté. Toutefois, il est évident que la facette gros death blasté prend bien souvent le dessus, accompagné de râles virils d'ours en rut.
Ode to decay s'applique en ces 4 courts titres à moduler ses structures pour s'éloigner de toute facilité d'écriture. Même si l'originalité n'est pas encore au rendez vous, on sent une volonté de complexifier un minimum le propos en le diversifiant. J'en veux pour preuve les nombreux passages doom qui émaillent l'EP, notamment sur le premier titre (passage terrifiant qui rappelle l'ambiance poisseuse et lourde de "Gateways to annihilation" de Morbid angel) et l'intro de "Rise of the giant omega". Très à l'aise dans l'exercice de la cassure de rythme, Ode to decay ne s'en prive pas et enrichi beaucoup son style de ces changements de rythmes.
Les amateurs d'extrême seront comblés par cette musique rageuse, sans fioriture, qui ne s'accorde que peu de moment de répit. Et quand bien même le répit sonore arrive, c'est une ambiance noire et inquiétante qui prend le relais.

Au final, cet "Omega EP" est bien réalisé, un chouïa nostalgique, juste ce qu'il faut diversifié, mais c'est aussi loin d'être suffisamment personnel et la style malgré tout encore assez convenu risque de ne pas tenir sur la longueur d'un LP... à voir donc pour le prochain album, mais en attendant, ce mini album est tout à fait recommandable pour qui veut des sensations fortes autres que les produits laitiers.







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