ALL SHALL PERISH This Is Where It Ends [ 2011 ] |
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CD Durée : 53.26 Style : Deathcore/death metal |
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Chronique : 13 juin 2011 , réalisée par Hades | ||||
Les américains et le Deathcore, une longue histoire qui ne date pas d’hier. Et si cette histoire dure aussi, longtemps c’est que la relève assure. A l’image de ALL SHALL PERISH et son tout dernier album « This Is Where It Ends ». Disponible dans presque un mois, ce quatrième opus des californiens s’annonce explosive. Alors, amateurs du genre, préparez vous, ça ne sera pas très très soft. Et ça démarre fort, trop fort même. « Divine Illusion » ne fait pas dans la dentelle. Pas d’intro, un rythme infernal dès le tout début qui ne va pas tomber jusqu’à l’intro du dernier titre « In This Life Of Pain ». Mais ce qui se passe entre ces deux titres, c’est une autre histoire. C’est vrai que le groupe évolue essentiellement dans un registre Deathcore avec tout ce qu’on attend d’un Deathcore venant des States. Cependant, il nous a aussi habitué à incorporer beaucoup d’autres éléments musicaux notamment une variation stylistique. Si c’est ce que vous cherchez, alors vous ne serez pas déçus. Vous le remarquerez certainement en commençant l’écoute de « This Is Where All Ends », et dès le début. Le Deathcore n’est pas couleur dominante et le premier titre vire parfois même au Death Technique avec ses variations de rythmes assez imprévues, son rythme effréné à la batterie, et il faut attendre le milieu de la piste pour arriver à la première virée Metalcore typiquement américaine précédant un solo très mélodique. « Divine Illusion », ne fait pas exception ici, mais d’autres titres dans la même lignée vont suivre, notamment « Spineless » et dans une moindre mesure « A Pure Evil », « The Death Plague ». Il fallait attendre la troisième piste de l’album pour tomber sur le premier titre ayant des traits ‘américains’ assez visibles, « Procession of Ashes » revient avec un style entre le Deathcore et un peu de Metalcore, le tout dans une enveloppe de rythmes mélodiques. Parfois même on a droit à des touches Hardcore à coté de tout ça comme dans « Royalty Into Exil » et quelques passages blast rapides dans « The Past Will Haunt Us Both ». L’agressivité de l’album atteint son maximum avec « Rebirth » et « In This Life Of Pain » qui accélèrent encore plus le rythme avec de petits passages Black. Déjà, une différence est ressentie dans la structure même des deux titres, plus longs (5min 30 pour le premier, 7min 30 pour le second contre une moyenne de 3 min 30 pour le reste). Mais aussi, dans l’interprétation. Les riffs, plus accrocheurs, plus rapides, moins de basse, une double pédale nettement plus rapide et continue surtout pour le premier des deux titres. Et puis une fin beaucoup plus lente avec un solo très mélodique. Bien sûr ce n’est pas tout, car chaque titre possède un passage bien à lui le distinguant des autres. Mais la ressemblance stylistique me pousse à résumer tout ça. Bien sur je ne dis pas que l’on finit par s’ennuyer, bien au contraire. Car arriver à produire près d’une heure de Metal aussi rapide, aussi chargé, tout en gardant un degré d’originalité dans chaque titre n’est pas une mince affaire. Mais à force de charger, ça devient trop complexe parfois. Pas complexe au point d’être inaccessible, mais au point de perdre le charme et la beauté de la simplicité. |
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