GRAVEHILL
Where All Roads Lead to Hell [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 49.00
Style : Thrash/Death/Black
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/darkdescentrecords
  Contact groupe : http://www.myspace.com/gravehill666
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 09 juin 2011 , réalisée par Matai
   
Fort d'un album ayant créer une vague d'enthousiasme et de folie en Californie (« Rites of Pentagram » - 2009), Gravehill continue sur sa lancée en proposant son deuxième album signé chez Dark Descent Records.

Le quintette s'était déjà largement créé une identité particulière à la sortie de ses premiers Eps, basant sa musique sur un concept particulier, glorifiant les meurtres, la violence, la mort et l'occultisme, et ce grâce à un mélange efficace de Death, de Black et de Thrash Metal. Gravehill avec ce nouvel opus ne change pas la donne et nous refait l'équivalent, une production meilleure en plus.

Dès le début, on est pris par cette efficacité et ce rythme dynamique et prenant, de façon à ce que l'auditeur se retrouve diverti du début à la fin. Riffs pêchus, entre riffings death, black voire thrash, une voix plutôt black mais pas dans la démesure, plutôt posée, articulant assez bien ses mots, mais assez faible sur la majeure partie des morceaux. Les vocaux sont les seuls parties qui n'alternent pas, contrairement aux autres instruments, variant selon les morceaux, et même certains passages. Le mélange en tout cas est bien maîtrisé, si bien qu'on n'a pas vraiment l'impression de se retrouver en terrain inconnu.

L'album commence avec une introduction courte de trente trois secondes, guitares chaotiques en arrière plan, un chant mis sur « repeat » jusqu'à un « abandon all hope, motherfuckers ! » histoire de nous mettre dans le bas. Et s'ensuit directement la folie des riffs de « Unholy Executioner », qui se répercute sur les titres suivants. On nage en pleine folie, les guitares étant hypnotisantes avec ces solos ultra thrashy. On pourrait vraiment croire que Slayer a copulé avec Venom, surtout sur un « Devil Worshiper » endiablé.

Ce « Where All Roads Lead to Hell » est tout de même assez old school dans l'âme, nous gratifiant de riffs et de solos classiques. On peut tout autant retrouver des parties plus heavy ou groovy à l'image d'un « Hell Metal Holocaust » et cette basse en fil conducteur.

Les américains maîtrisent donc leur jeu mais il manque quand même ce petit quelque chose. Peut-être qu'un petit soupçon de modernité ne serait pas de refus au sein de cet ensemble old school et déjà entendu. Mais on ne peut pas dire que la déflagration n'est pas là, l'efficacité étant au rendez-vous, malgré quelques faiblesses. A écouter donc pour tous fans de mélange Black/Death/Thrash.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE