BENIGHTED IN SODOM Reverse Baptism [ 2010 ] |
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CD Durée : 59.29 Style : Black Metal |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 30 mai 2011 , réalisée par Ma2x | ||||
Benighted in sodom est un « one-man band » américain (Fort Lauderdale en Floride, pour être précis), fondé par Matron Thorn en 2004. Benighted in Sodom fait partie des héritiers de Xasthur, Leviathan ou autre Wolves in the throne room. Bref, la scène américaine, connue pour être malsaine, et relativement dépressive. A noter tout de même que ce cher Thorn dispose d’un rythme de production de CD infernal (6 albums produits en 2010, dont celui-çi !). Dans la plus pure veine du black dit dépressif, nous avons droit à une pochette bleue turquoise, avec en fond… devinez quoi ? Un suicidé… Quelques lames de rasoirs ornent également le tout. A l’intérieur du livret, nous avons les paroles qui sont classiques pour le style et quelques photos de personnes qui posent avec leurs révolvers, à la façon des jeunes hommes qui ont perpétués par exemple le massacre du lycée de Colombine. Ce genre de pochette me laisse pour ma part toujours un petit sourire, lié au ridicule de l’imagerie du black dit dépressif… On adhérera ou pas au concept paroles/graphisme. Musicalement, l’album commence comme tout album de black purement dépressif par quelques notes de guitares claires… Qui ensuite seront saturées, et tournerons en boucles pendant longtemps. Avec un résumé de ce style, vous allez forcément vous dire que « Le chroniqueur n’aime pas trop le black dépressif. » Hé bien détrompez-vous, j’apprécie des groupes comme Shining, Lifelover, Beatrik ou Xasthur. Simplement, on remarque ici, un manque crucial d’inspiration. Les riffs sont simplistes mais pas hypnotiques comme pourrait le faire un Burzum. Si Burzum (ou autre groupe d’ailleurs) livre avec un simple riff, une sensation d’être pris dans la musique, Benighted in Sodom lance lui des riffs médiocres sur 8 minutes, ce qui au final, ennuie profondément l’auditeur. A part si l’on se « concentre » sur l’album un soir de pluie, il est très dur de rentrer dans cet album, et ce à cause simplement du fait que les riffs sont peu recherchés, et pas assez mélodiques. Au niveau des autres instruments, peu de folies. Basse qui ne sert qu’a arrondir les angles, batterie-métronome…. Ceci dit, tout ça correspond bien au style pratiqué. Pas d’objections donc. Néanmoins, il est sûr que le groupe a un potentiel (l’écoute de l’album Plateau E : The Harrowing, qui précède ce Reverse Baptism, m’avait parue nettement plus convaincante), et on retrouve dans cet opus quelques titres bien ficelés comme « Chain of Bliss » ou le duo « Ocean pt. 1 et 2 ». En bref, 60 minutes, c’est juste un peu trop long pour ce « Reverse Baptism ». Il est également possible qu’a force d’enchainer les productions à un rythme de folie, Matron Thorn manque un peu d’inspiration. Un disque à écouter avant d’acheter, et de se lancer, si coup de cœur il y a, dans la discographie de Benighted in Sodom. |
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