NEPHROLITH
Xullux [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 50.02
Style : Black melodique
  Infos :
  Contact label : http://www.haliaetumrecords.com/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/nephrolithband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 mai 2011 , réalisée par sarvgot
   
Les Black Métalleux Slovenes de NEPHROLITH sortent ce 25 Février 2011 leur 2ème album sous le palindrome XULLUX. S’ils ne sont absolument pas originaux dans leurs thèmes abordés (autour de l’esprit, de la nuit) ou dans leur approche du Black Metal (maquillage noir et blanc, poses guerrières), les membres du groupe assument :

« Nephrolith ?
L’essence même du Black Metal parfait ! »
(D’après Nephrolith, sur son Myspace)


Rien que ça, ambitieux les gaillards. Alors, Nephrolith, Black parfait ou pas ? Et bien à écouter ce qui se cache entre l’alpha et l’omega*, la réponse est non. Explications :

Les groupes de l’Est, particulièrement à l’aise dans ce style extrême de musique, commencent à se faire un nom et la scène devient riche de perles (Behemoth, Vader pour ne citer qu’eux). Le groupe Nephrolith nous assène un Black à tendance mélodique (Abigail Williams). Plutôt surprenant pour du « Black parfait ». De ce fait, sans être FM (style Catamenia) ou Symphonique (Dimmu Borgir) une grande partie de l’album reste assez accessible.
On attribuera cela aux mélodies plutôt travaillées et bien foutues (« Abandonned Essence »), à la présence de guitares claires (« Abandonned Essence Part I ») mais également au fait que dans le mixage de l’album, les 6 cordes se trouvent en retrait par rapport à la section rythmique, très présente (frappant sur « Nocturnal Perception »). Les musiciens déroulent tranquillement leurs partitions, sans réelles fausses notes, mais sans réelles surprises non plus.
Rien n’est vraiment original dans l’album, que ce soit au niveau des riffs (quasiment tous basés sur la technique de l’aller-retour aux guitares) ou des breaks (les descentes de toms ou les blast de « Xullux », « Putrefaction »), mais nous retrouvons tout les gimmicks propres au Black. Il faut aussi faire avec quelques maladresses, voire quelques problèmes de finitions. Plus d’une fois les pistes se terminent sur un fondu, assez rapide en plus (« Omega ») ou sur une mauvaise transition (début de « Intermezzo »). Ce qui fait plutôt tache pour un style de musique qui est plutôt exigeant sur la capture auditive du public. Imparablement, à ces moments, on décroche. Frustrant, surtout que les parties instrumentales sont magnifiques.
Et de reconnaitre cet excellent travail porté sur ces parties mélodiques de l’album. Il est assez facile de ressentir l’ambiance Black, froide qu’instaure le quintet (« Putrefaction »), aussi bien grâce a ses parties aux guitares Folk, limite hispanisantes (« Subsistence of Deacease », « Omega ») que par ses quelques solos (toujours sur « Subsistence of Decease », en Tapping).

Mais malgré ces quelques écarts l’ensemble sent trop le réchauffé et peine à renouveler le style musical. Mêlé à quelques ratés sur les enchainements, l’album pourrait peiner à convaincre et, du coup, à trouver son public. Dommage car les parties musicales sont vraiment sublimes et, au fond, une petite âme XULLUX parvient a capter l’auditeur, pour qui veut bien passer outre ces défauts et trouver en Nephrolith une promesse d’un futur groupe exceptionnel.

*du nom des pistes d'ouverture et de fermeture de l'album







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