HORSEBACK
The Golden Tongue : Impale Golden Horn + Forbidden Planet [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine BOX
Durée : 48.35+ 36.07
Style : Drone Psychédélique
  Infos :
  Contact label : http://www.relapse.com/
  Contact groupe : http://horsebacknoise.com/ http://www.myspace.com/horsebacknoise
  Interview :
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 mai 2011 , réalisée par Chart
   
Relapse Records n’a pas fini de nous surprendre. Ce label est toujours à la pointe de l’avant-garde. C’est aujourd’hui au tour de HORSEBACK de venir sous la lumière des projecteurs. Ce jeune groupe venu des Etats-Unis et formé en 2007 n’a rien de commun avec bien des projets. Ce nouvel album est en fait un double CD comprenant « Impale Golden Horn », le premier album du groupe et « Forbidden Planet » paru en 2010. Si vous appréciez les choses différentes, la musique au plus proche du son à l’état pur, vous apprécierez le voyage onirique proposé par HORSEBACK.

Décrire la musique de HORSEBACK revient à décrire des nappes de sons, des claviers, des guitares et parfois quelques percussions. Il est quasiment impossible de dresser un tableau tant cette musique vient d’ailleurs. « Impale Golden Horn » est calme, très posé avec deux morceaux particulièrement longs, « Finale » et « laughing Celestial Architect ». C’est une musique qui s’apprécie dans un état de décontraction total. Même une bande originale de film ne pourrait rivaliser avec ce genre de morceaux. Il faut chercher du côté des groupes expérimentaux à tendance « zen ». Oui, voilà, c’est bien ce mot là qui correspondrait le mieux à l’ambiance de ce disque, zen. En revanche, « Forbidden Planet » l’est nettement moins. C’est un peu l’opposé de la plénitude de « Impale Golden Horn » mais tout en restant dans un registre similaire. On découvre dès « Veil Of Maya », un son différent. La distorsion est venue ajouter du grain à l’ensemble. Si les morceaux de « Impale Golden Horn » sont simplement instrumentaux, ceux de « Forbidden Planet » ont des parties vocales. C’est intéressant de noter que le chant utilisé est proche d’un chant type black metal. Du coup, on en perd un peu ses repères d’un album à l’autre. C’est aussi un peu plus intéressant dans la mesure où l’on peut mesurer l’évolution du groupe en quelques années seulement. Le cheminement de « Forbidden Planet » est nettement plus sombre. On garde toutefois cette homogénéité du disque, comme s’il avait été traité en une seule fois et redécoupé ensuite mais avec des morceaux nettement plus courts que sur « Impale Golden Horn ». Toutes les pistes se suivent logiquement en gardant les mêmes sonorités. En bref, que ce soit un album où l’autre, on a vraiment l’impression d’avoir un morceau sur chacun des CDs.

HORSEBACK n’est pas une musique qui se pense mais qui se vit, qui se ressent de l’intérieur. Que ce soit un album ou l’autre, on ne peut que se laisser emporter dans cet univers proche du mystique à tendance claire ou obscure suivant sa sensibilité. Il s’agit là d’une expérience toute particulière qu’il ne faudrait en aucun cas rater.







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