RAUSCHHARDT Free falling [ 2010 ] |
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CD Durée : 48.26 Style : Hard rock |
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Chronique : 29 mai 2011 , réalisée par Riding-Hood | ||||
C’est en 2005 que le guitariste Tom Rauschhardt débute officiellement sa carrière solo, un projet à son nom, RAUSCHHARDT. Ce sera quelques années plus tard que sortira finalement une première production grâce à l’appui du producteur Tom Jackson, ayant travaillé déjà avec David Bowie ou SCORPIONS. Le travail commence en 2008, pour aboutir à sa finalisation en 2010 sous la bannière Fastball. «Free Falling» est peut être une modeste contribution au hard rock, mais a de quoi nous laisser surprendre, grâce à ses divers ingrédients. Un début tonitruant et blindé qui bouscule immédiatement l’auditeur, sur «War», mettant bien en avant son gros riffing. Peu original, proche d’un hard rock moderne façon JORN. Mais diablement efficace, de par sa qualité sonore et par le chant du britannique Rob Reynolds. Un chant à multi-facettes, particulièrement inventif. Dans cette vision d’un hard virulent et moderne, on retiendra aussi le titre «Machine». La musique se montre torturée, mis à mal, parfois appuyée par un arrière fond cybernétique. Le chant quant à lui, assez répétitif, s’inspirera d’un certain Ozzy Osbourne, tout ce qu‘il y a de plus approprié. Hormis cela, RAUSCHHARDT va officier dans un hard rock plus doux, plus apaisé. S’illustrant dans un registre FM, notamment sur le kitch années 80 «You’re the One», ou encore l’éponyme «Free Falling» résonnant plus comme un VAN HALEN de l’ère Sammy Hagar. Un titre bien édulcoré, tenant lui aussi correctement la route. Un rythme plus tempéré sur «Fade Away», prenant des formes de MR BIG par endroits, lorsque la guitare et la batterie fonctionnent par à coups aguicheurs. Celui là finira cependant par sentir le réchauffé à la longue. Ce n’est pas sans avoir essayé de se montrer le plus diversifié possible. Du spectaculaire cette fois, des paillettes, sur le groovy «Deal with Devil». Son air sexy, ses pointes d’orgues, et la voix nonchalante, remplie de chaleur de Rob. Tout cela nous ferait penser aux dernières productions de WHITESNAKE. C’est dire, combien cette jeune formation puise dans de multiples influences, changeant piste après piste de registre. Du hard puissant technique, on passe au FM, puis au groove si on en retient l‘imposant «Rock n’ Roll Star» ou encore le rock n’ bluesy «Wild Child», alternant couplets sympathiques et intimes avec un refrain plus emporté. On remarque aussi l’étonnante faculté de Rob à muter sa voix, pour l’adapter parfaitement à la musique. Là certaines exclamations nous feraient songer à celles d’une certaine Tina Turner. Le blues pure, il en est question sur «Solly’s Blues». On sent bien une ambiance standing, feutrée, avec son piano jazz, puis son orgue. Rob mutera à nouveau, s’inspirant cette fois du grand Joe Cocker. Comme dans tout disque de hard (enfin presque tous), RAUSCHHARDT n’échappera pas à la tradition des ballades, en incorporant «Song for You» et «Take It All». Tout ce qu’il y a de plus commun, mais s ‘écoulant tranquillement. La musique suit bien en accompagnement, tractée par le chant, toujours aussi présent. Totalement inconnu au bataillon, RAUSCHHARDT vaut la peine que l’on s’y intéresse. Même si la formation manquera en personnalité, se montrera un peu simple au niveau technique, rien n’est aussi frais et bien produit que ce «Free Falling», combinant de nombreuses influences sans jamais commettre de faux pas. Du bon niveau sans prise de risque. Ce qui se dégagera le plus, ca sera la grande polyvalence du chant caméléon de Rob Reynolds. Un chanteur a l’efficacité redoutable qui a eu le mérite d’avoir été assez correctement exploité sur cet album. Un disque de hard rock traditionnel sans originalité, piochant donc à droite à gauche, mais qui sera le bienvenu dans votre chaîne. |
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