THE GATES OF SLUMBER
The wretch [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 56.02
Style : Doom metal
  Infos :
  Contact label : http://www.riseaboverecords.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/thegatesofslumber
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 28 mai 2011 , réalisée par Hades
   
C’est vrai que le Doom aux Etats Unis n’est pas le genre de musique qu’on produit tous les jours. Mais il y en a quand même quelques groupes qui arrivent à faire leurs chemins. Et THE GATES OF SLUMBER en fait partie. Petit cours d’histoire, pour la présentation : déjà 13 années d’existence pour le groupe qui a commencé comme le projet solo de Karl Simon. Depuis plusieurs noms ont défilé pour finir avec l’actuel line up composé du trio Jason Mc Cash, Clyde Paradis et Karl Simon.
C’est donc le cinquième album du groupe. Pas trop actifs ? je ne dirais pas ça car entre autres ils ont sorti deux démos, 3 Splits, 4 EP et deux compilations.
Signé chez Rise Above Records, l’album est tout ce qu’il y a de plus…comment dire ? … Doom. A Commencé de la pochette jusqu’à la dernière note du de la dernière piste.
Déjà la pochette nous annonce bien la couleur de la musique. Sombre, pas trop déprimante mais assez lourde. Une impression qui se confirme dès le premier titre « Bastards Born » avec son tempo très lent et ses riffs un peu étouffés. Un titre donnant l’impression que chaque musicien se retient avant de relâcher la prochaine note. Ça commence à être un brin répétitif au-delà de la première minute. Heureusement que le solo vient changer l’atmosphère, toujours un peu étouffé et sans trop accélérer avec en plus quelques touches psychédéliques.
La suite n’est pas tout à fait différente, toujours dans un Doom traditionnel. Cependant coté variation, on ne pourra pas dire que le groupe a fait beaucoup d’efforts. La totalité est un peu trop monotone et on finit par se lasser rapidement pour passer au titre suivant. Cela dit, quelques agréables exceptions font leurs apparitions quelques fois comme lors de « Castle of The Devil » à travers notamment de petits passages soft, quelques touches limites Brit’ Rock et jeu de guitare plus mélancolique.
« Coven of Cain » vient avec un rythme plus rapide sans se détacher de l’album. Mais une batterie avec plus de punch, et des paroles plus rapides ont agréablement bien changé l’ambiance. Un changement temporaire car un retour à la normale est rapidement effectué avec « The Wretch ».

La fin de l’album se fait avec les treize minutes de « Iron and Fire » rappelant par moment les débuts de My Dying Bride. Un rythme très lent, une lourdeur pas dans les riffs mais plutôt dans l’ambiance accentuée par un chant limite dépressif avec une voix un peu irritée par moment, un peu criée d’autres moments en arrière plan. Tout cela arrive à dégager un paysage assez noirâtre sans pour autant forcer instrumentalement ou jouer sur les effets.

Avis donc aux amateurs du genre, il y a bien de quoi se préoccuper pendant quelques jours. C’est sur ce n’est pas une perle et ça ne va pas entrer dans les annales du Doom mais ça reste un bon album dans les règles de l’art.







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