SECTU Inundate [ 2011 ] |
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CD Durée : 33.02 Style : Death Metal |
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Chronique : 25 mai 2011 , réalisée par borgir62 | ||||
Quand des suédois font du metal, généralement ils s'orientent vers le Death. SECTU ne déroge pas à la règle, et c'est ainsi que la formation menée par Stefan Lundgren (Necromicon, Sobre Nocturne) nous offre son premier méfait, "Inundate". Les anciens Cimmerian Dome ont mixé et enregistré leur opus au Necromorbus Studio (Watain, Funeral Mist). Évitons tout de suite l'amalgame premier album/groupe inexpérimenté, on en est loin. Formé en 2005, présente au Metaltown Festival 2008 de Göteborg aux côtés de In Flames, Dimmu Borgir, Satyricon ou Amon Amarth, la formation a donc pas mal d'heures de route derrière elle, et c'est un album murement réfléchit qu'elle nous propose. Avec un gros apport mélodique, digne de pas mal de formations classées Melo Death, Sectu sait néanmoins faire la part des choses, et n'abusent pas des riffs devenus trop communs chez bon nombre de ses pairs. Ici, on est partagé entre la rapidité des compositions, telles que "Age Of Splendour", et la lourdeur d'autres, à l'instar de "Storms". Car qu'on se le dise, si les mélodies en question ont un intérêt certain, à savoir capter directement l'attention de l'auditeur, ce n'est en aucun cas sur cela que se base l'album. Sectu évite de déverser dans le grandiloquent, et à l'exception de soli joués à merveille par son duo de guitaristes Lundgren/Ericson, il est clair que le style de prédilection reste ce bon death metal classique. Growls surpuissants, batterie exemplaire avec une double pilonnante au possible et certaines lignes instrumentales qui vont davantage s'apparenter à du Technical Metal façon Gorod ("Dominion"). Puis "Ceremonial March", sobre instrumentale sans grand intérêt vient faire office de césure et les trois morceaux qui suivront seront un tantinet moins intéressant, coïncidant notamment avec une présence instrumentale beaucoup plus forte, au détriment du chant qui passera légèrement au second plan. Rien de bien méchant ceci dit, on a tout le loisir d'apprécier le style Lundgren. Bien que possédant une marge de progression assez importante, SECTU nous livre un premier jet qui, s'il n'est pas parfait, devrait néanmoins leur permettre de se faire un nom sur la scène européenne. Un album réfléchi qui en appelle d'autres. |
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