SUPREME PAIN
Divine Incarnation [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 47.30
Style : Death Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre-records.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/supremepainofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 mai 2011 , réalisée par Matai
   
Depuis sa formation en 2006 par des membres de Sinister et de Infinited Hate, Supreme Pain enchaîne les albums à raison d’une sortie par an, exception faite pour ce « Divine Incarnation » enregistré deux ans après un « Nemesis Enforcer » encourageant et de bonne qualité.

A peine quelques mois après la sortie du « Legacy of Ashes » de Sinister, avec toujours un Aad Kloosterwaard en bonne forme, Supreme Pain et…Aad, nous pondent de nouveau un opus efficace, dans la lignée des précédents mais aussi -on s’en serait douté- des Sinister et Infinited Hate, chanteur, guitariste et batteur similaires oblige.

Au rendez-vous, tout un panel de riffings endiablés, de blasts, et de growls puissants et profonds, totalement adaptés à l’atmosphère générale de l’album. Sombre et morbide, « Divine Incarnation » met davantage l’accent sur un certain côté Black retrouvé particulièrement dans des riffs maîtrisés et techniques comme sur « The Fallen Kingdom », soulevés par une double pédale monstrueuse.
Rien que le premier morceau « Dawn of a New Area », introduction instrumentale, met littéralement dans le bain grâce notamment à ces solos impeccables et très rythmés, et à ce soupçon d’agressivité qui se voudra d’autant plus relevé par la suite, notamment avec l’apparition d’un « The Dark Army » assez proche d’Immolation dans sa lourdeur, et qui s’avère être l’explication même de cette pochette au design impeccable, où apparaissent deux personnages mi guerrier, mi faucheur.

Les hollandais n’auront en tout cas pas chômé, et l’écoute de cet opus ne nous dira pas le contraire. Les morceaux sont dans une bonne continuité et ne ressemblent pas, octroyant à l’auditeur cette impression de progression, du début de l’opus jusqu’au terrible « Towards Hell », au groove et à la profondeur accrus.

Produit par Jörg Uken aux Soundlodge Studios et signé chez Massacre Records, ce « Divine Incarnation » jouit d’une puissance et d’un dynamisme pour le moins prenants et loin d’être inintéressants. Pour tous fans de Sinister ou Infinited Hate.







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