REECE / KRONLUND Solid [ 2011 ] |
||||
CD Durée : 41.00 Style : Aor |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 22 mai 2011 , réalisée par Margoth | ||||
«Solid» est le fruit de la collaboration entre David Reece et le producteur/guitariste suédois Martin Kronlund (Gypsy Rose/Dogface). Outre ses derniers albums avec Bangalore Choir («Cadence») et Gypsy Rose («Another World») d’où est né justement ce lien entre les deux compères, Reece nous avait déjà affublé dans le passé d’une escapade solo nommée «Universal Language» en 2009. Aventure solitaire dont beaucoup s’accordent à dire qu’il s’agissait certainement du meilleur disque qu’a pu faire l’homme ces dernières années. A priori, le monsieur a l’air d’apprécier le principe de sortir des galettes estampillées de son propre nom et remet le couvert avec l’aide de son collègue de Gypsy Rose, Martin Kronlund. Nous voici devant un hard FM varié entre des titres pêchus où les refrains restent gravés au fer rouge au fin fond du cerveau pendant des heures et des passages plus calmes où l’émotion reste le maître mot. Chaque titre se révèle être une vraie pépite, entre le mid-tempo ou la ballade nous donnant une irrémédiable envie d’allumer son briquet en l’air et des hits hard en puissance comme on aimerait plus en entendre sur les ondes radiophoniques françaises. Mentions spéciales à un «Could This Be Madness» aéré et sa petite pointe bluesy ainsi qu’au plus nerveux et rock’n roll «Magic Puddin’». De toute manière,le pari était déjà gagné dès les deux premières chansons, «My Angel Wears White» et «Samurai» ouvrant de façon tonitruante les hostilités avec deux hymnes concoctés, on pourrait le croire, avec une aisance déconcertante. Bonne façon d’exposer la qualité de la marchandise. D’autant plus que la production s’avère à la hauteur des exigences du style voulant que cet aspect soit béton (radio, radio quand tu nous tiens). Des sonorités 80's (le clavier qui se promène de temps à autre discrètement tout particulièrement) mais pas que, puisque le son ne s’inscrit peut-être pas dans la plus grande modernité mais ne sonne pas daté et défraîchi pour autant comme on peut le voir chez certains groupes du style. Définitivement, «Solid» peut se tenir debout et fier comme un roc. L’alchimie entre Reece et Kronlund est bel et bien présente, c’est une évidence. Le guitariste connaît la voix de son collègue et le fait savoir en lui pondant des titres totalement sur mesure tandis que Reece se révèle inspiré et particulièrement en voix de son côté. A noter que certaines personnalités comme Tommy Denander interviennent sur cet album en guest au niveau de l’écriture. Une véritable réussite qui en fera chantonner plus d’un. Dernière chose au passage: si le nom de David Reece ne vous parle pas, sachez que le bougre a fait ses armes au sein de Dare Force (l’album «Firepower») mais a surtout fait un petit tour chez Accept le temps du si ardemment décrié «Eat The Heat» de 1989. Opus pas très bien vu du public des Allemands à cause de son virage musical plus hard US commercial à souhait et moins heavy et l’absence d’Udo Dirkschneider. Il n’empêche qu’il n’en demeurait pas moins un bon album. Peut-être que ce «Solid» vous redonnera envie d’écouter cette galette mésestimée et pourtant écoutée dans le plus grand secret avec un plaisir honteux par une petite tranche du public de la bande de Wolf Hoffmann. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|