THE SPEKTRUM Regret of the Gods [ 2011 ] |
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CD Durée : 62.49 Style : Melodic & Symphonic Dark/Death/Black |
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Chronique : 19 mai 2011 , réalisée par Matai | ||||
Il arrive parfois qu’on tombe sur des albums étranges, quasi inclassables tant les influences sont variées et plus ou moins surprenantes. De ces albums se dégage une aura particulière et plutôt addictive, provenant d’une formation plus ou moins débutante. Et c’est le cas de The Spektrum… Originaire du Portugal et formé en 2005, le groupe officiant à la base dans une sorte de Doom/Death assez efficace avec ses deux premières sorties, met cette année les petits plats dans les grands. Cette fois-ci on ne rigole pas et le trio nous le prouve aisément avec ce « Regret of the Gods » hybride, aux confins des genres et des influences. Car à la manière des grecs d’Inactive Messiah, The Spektrum fait dans le Dark Symphonique aux relents Death et Black. Ne vous attendez pas à quelque chose de brutal, « Regret of the Gods » est un savant condensé de mélodies et d’ambiances frappantes, principales vectrices de l’aura citée précédemment… Produit par Magnus Andersson (bassiste de Marduk) aux Endarker Studios, l’album en devient alors plus sombre, plus profond, plus recherché…l’expérience de cet homme aux multiples facettes a d’ors et déjà permis à The Spektrum de se forger une identité qui lui est propre. Résultat plus que satisfaisant, « Regret of the Gods » sera sans aucun doute l’album de la révélation pour ce groupe portugais en devenir, et pour cause… Les premières notes de « Dysangelium » posent le décor le temps d’une instru d’un peu plus de deux minutes. Symphoniques, sombres, les chœurs et les violons nous préparent à une suite d’autant plus écrasante. Rien de grandiloquent, juste des envolées orchestrales bien placées pour arriver à un déferlement de riffs Death mélodiques, parfois Black. Souvent plus proche d’un « Reborn » tragique et poignant d’une certaine formation suédoise nommée Souldrainer (« Doomthrone »), The Spektrum met l’accent sur les atmosphères et les émotions véhiculées à travers une musique aux savoureuses sonorités. Beaucoup de claviers, une voix charismatique et des harmonies à la guitare bien placées et le tour est joué. Difficile de bien se plonger dans l’univers particulier et sombre de The Spektrum à la première écoute. L’album est riche et irrémédiablement progressif. La longueur des morceaux y est pour quelque chose, la continuité ainsi que les structures alambiquées le sont tout autant. Il faut donc s’accrocher, mais une fois le lien agrippé, difficile de le lâcher tant l’album est percutant et prenant. Impérial comme l’introduction de « Visions of Insanity », fantomatique grâce à ces sons étranges et ces notes de piano, mystique voire sacré à la Final Fantasy grâce aux nombreux chœurs ressemblant à ceux de ce fameux RPG (« …and Darkness Falls »), l’album est un condensé de noirceur, soutenu par des guitares réellement maîtrisées et aux riffs acérés. Signé chez Noisehead Records et bénéficiant d’une bonne production, ce « Regret of the Gods » va sans doute faire parler de lui dans un avenir proche. Amateurs d’univers sombre et de claviers, cet album est fait pour vous. |
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