ALICE IN NEVERLAND Début [ 2010 ] |
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CD digipack Durée : 39.20 Style : Bande son |
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Chronique : 17 mai 2011 , réalisée par Bloody | ||||
Drôle de cas qu'est le premier album du projet Alice In Neverland. Si cette chronique apparaît dans nos colonnes c'est que le passé musical du seul génie qui a composé cet album a un rapport avec la musique saturée que nous aimons tous. Mais avec le temps, des envies de changements se sont fait ressentir. Ainsi est né le premier album du projet Alice In Neverland, album s'inspirant du monde d'Alice Au Pays des Merveilles et de celui de Peter Pan. Projet mêlant piano et violoncelle, Alice In Neverland n'est clairement pas un disque de métal; mais je vous invite tout de même à prendre part au voyage qui nous attend. Si le piano est présent durant tout l'album, il est inutile de penser que ce disque ressemble à un quelconque album du trio atypique des My Own Private Alaska. Ici il n'est pas question de cris de riffs ou quoique ce soit d'autres. Le piano est un instrument qui est très sous-estimé tant il peut faire passer des émotions, cet album est en la preuve formelle. Le piano tient à lui seul l'intégralité de l'album. Tantôt émotionnel comme sur le titre "2 Soeurs" ou bien ténébreux sur la piste "Clair Obscur", Ce disque est d'un calme presque inquiétant tant il en devient sombre au fil des écoutes. Car le compositeur qui a mis tout cela sur pied est un sacré musicien. En écoutant l'album, il sait très bien où il veut aller et chaque intervention d'instrument est calculé avec le plus grand soin. Que ce soit dans la voix (modulée) qui est très en retenue durant l'album, ou les interventions de guitares acoustiques; le tout contribue à poser une ambiance noire que seul Lewis Carrol ne renierai pas. La venue du violoncelle est aussi une belle surprise. Venant tour à tour accompagner le piano, ces deux instruments réunis tous les deux provoquent de beaux moments. Et les surprises de ce genre, le disque en regorge ! Mais le seul problème c'est qu'il faudra plusieurs écoutes pour réussir à en capter toutes les subtilités. C'est là que réside le point faible de cet Alice In Neverland. A défaut d'être trop ambiancé, l'album a tendance à faire décrocher son auditeur de la belle histoire qu'il lui est compté. A ce moment là, vous vous retrouvez comme Alice, perdu dans un monde à la fois lumineux et sombre auquel il vous sera très difficile d'en retrouver la sortie. Ce premier album du projet d'Alice In Neverland est un premier jet qui est très réussi. Mené d'une main de maître par un compositeur très créatif qui n'hésite pas à expérimenter toutes les associations aussi improbable soit-elle, il réussit le tour de force de développer un patchwork musical qui s'entend des sonorités lumineuses à celles beaucoup plus sombres. Mêlant la douceur du piano et du violoncelle sans pour autant oublier une timide guitare acoustique, il nous plonge dans un univers qui, derrière sa façade toute guillerette est loin d'être facile d'accès. |
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