X OPUS The Epiphany [ 2011 ] |
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CD Durée : 51.37 Style : Power progressif |
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Chronique : 13 mai 2011 , réalisée par Riding-Hood | ||||
Quelque chose nous intrigue chez ces ricains de X OPUS. Aussi bien le nom, très impersonnel d’ailleurs, qui nous fait aussitôt songer à l’illustre SYMPHONY X, que la formation en elle-même. Celle-ci est constituée d’un leader multi-instrumentiste, et pas moins de deux chanteurs. James Williams guitar hero, producteur et compositeur de ce «The Epiphany» aurait sans doute mieux fait d’attendre de former un line up plus solide avant de se lancer dans la création d’un premier album. Ce «The Epithany» paraissant sur le label américain Magna Carta nous annonce déjà quelque chose de bien peu attrayant. Insipide et terne comme le nom de la formation mais aussi comme cette couverture du produit. De l’inspiration marquante, voir copiée à SYMPHONY X, on va en retenir essentiellement les lignes rapides, ardentes et progressives de guitare. On rencontre à nouveau cette ambiance sombre, oppressante à travers des entames ombrageuses et la partie rythmique de «Terrified». Un ensemble progressif, lourd sans grand génie. «Angels of War» se prêtera comme un titre dans la veine de ceux parmi les plus violents de la formation objet du plagiat. On y retrouve ce même rythme thrashisant et martelé. Un titre qui ne reposera de plus que sur son hypothétique puissance. Car à simple écoute on retrouve chez ce groupe un plan, une structure incroyablement redondants, même si on retiendra l’apport d’orchestrations et une touche plus atmosphérique, qui fera le plus grand bien dans ces structures bancales et cacophoniques par moments. Un problème évident quand on en vient à écouter le long «Forsaken», qui, étonnement, ne figurera pas comme étant le morceau le plus progressif. Un riff rapide et saccadé issu de l’influence déjà citée apportera un semblant de vivacité. La maîtrise n’est pas forcément au rendez-vous. Le disque pourra se montrer linéaire, si on fait toutefois abstraction de certaines entames et de certains instants célestes, dont semblerait en profiter «In the Heavens» ou «I Will Fly», commençant sur des notes plus orientales, même si ce dernier finira par tomber dans l’automatisme fade. Entre les deux, il faudra impérativement éviter le hideux instrumental éponyme «The Epiphany». Qu’a donc cherché à faire James William? S’il a voulu créer une impression de cauchemar, c’est réussi. Écliptique, cacophonique. Un total non sens, n’ayant pas le moindre intérêt sinon d’être le titre de l’album. Tout aussi navrant que le chant de nos deux chanteurs, même si on pourrait estimer que David Crocker est moins fautif que son compère Brian Dixon. Poussant sa voix comme l’on pousserait une charge lourde sur une pente abrupte. Insupportable sur ses intonations. Il sera le bourreau du mélodieux «Pharaohs of Lies» ou d'«On the Top of the World», déjà peu gâté par sa musique ennuyeuse . Sans puissance et sans la moindre envie, ni volonté. Comme s’il devait être forcé à remplir ce rôle. Crocker sera pourtant l’assassin de l’un des titres les plus intéressants de la galette, à savoir «I’ll Find the Truth» joué dans un power mélodique à l’européenne. On se montrera en revanche beaucoup plus satisfait par le titre instrumental de clôture mariant acoustique et électrique dans un pur état de rêve. Épargné par le chant, les claviers, X OPUS s’en tire presque remarquablement contre toute attente. «Never Forgotten» brillera assurément par sa grâce, sa féérie, ses magnifiques chœurs. En fait pas grand-chose de bon à retenir de «The Epiphany», notre multi-instrumentiste nous prouvera sa grande et complète dextérité à la guitare, beaucoup moins en revanche dans les autres instruments. Même s’il tente un peu forcé de diversifier ses pistes, du moins musicalement, il n’y a pas la présence d’une marque personnelle. Les chants ne sont pas là, bien entendu,pour rattraper le coche, plus pour enfoncer davantage une formation tout juste naissante et pour l’instant en grande difficulté. James Williams aurait du mieux préparer son entourage avant de se lancer. On ne peut pas compter à chaque fois que sur soi, surtout quand on est amené à jouer du power progressif. |
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