CHRONIQUES ALBUMS

Formé en 1992 à Denver Colorado (Etats-Unis), par deux mecs, Lenzig (vocaux) et Zac (guitare), d’orientations musicales diverses mais ayant le point commun d’aimer l’extrême, dans le but de dépasser TOUTES les barrières des genres, créant ainsi ce qu’ils appellent l’ultra-grindcore. Cephalic Carnage est, pour résumer grassement, avec South Park et Captian Orgasmo, la seule chose de qualité sortie de cet état en léthargie, et quelle qualité !!! Ce terme peu évocateur, d’ultra-grindcore s’apparenterait à une sorte de grindcore, fortement axé death metal, et teinté de heavy, « rock », influence « jazzy », etc… Bref, Cephalic Carnage est un peu le savant fou du metal extrême, mélangeant allègrement tout les styles musicaux différents, sans aucune restriction, au cours de ses folles expériences ! Et c’est ainsi que le savant fou revient, trois ans après le terrible « Lucid Interval », avec ce nouvel album : « Anomalies ».

Bien produit, un gros son pour une grosse musique. Techniquement, tout y est nikel, le quintette maîtrise ses instrus à merveille, et la voix est formidable, évoluant dans divers registres sans aucun mauvais essai ! Le groupe joue une musique extrême à souhait, tout en changement de riff rapides et inopinés, en contre-temps surprenants, et change de tempo de manière déconcertante, vingt fois au moins avant que l’on ai pu comprendre ce qui nous est arrivé ! Bref, on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un morceau à l’autre dans cet album, ni même à quoi s’attendre dans les dix secondes qui suivent ! Une seule chose y est sûre : on sait que ça sera du bon, du très bon même !
Chroniquer les titres les uns après les autres serait trop long et fastidieux vu leur richesse… Une seule chose à savoir : Anomalies est déconcertant, surprenant, épatant et vous donnera une claque en pleine gueule que vous n’êtes pas prêt d’oublier ! Ca blaste, ça détruit, ça ramone les oreilles.
« Anomalies » est un album à la musique d’une incroyable richesse, que l’on découvre et redécouvre à chaque fois.
En dire plus serait de la branlette littéraire… Il faut l’écouter pour le comprendre !