CORDE OBLIQUE
A hail of bitter almonds [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 55.38
Style : Ethereal folk
  Infos :
  Contact label : http://www.prikosnovenie.com/
  Contact groupe : http://www.cordeoblique.com/ http://www.myspace.com/cordeobliqueunofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 11 mai 2011 , réalisée par Riding-Hood
   
Formation italienne constituée depuis l’année 2000 autour du guitariste classique Riccardo Prencipe, CORDE OBLIQUE en est à ce jour à son 6ème essai, produisant une musique emplie de volupté et de délicatesse, se revendiquant en tant que groupe d’ethereal folk. Folk éthéré. À quoi cela pourrait correspondre? Le projet de Riccardo Prencipe se manifeste par une musique folklorique puisant son inspiration dans la méditerranée mais aussi par une touche de raffinement inédit. Notre auteur-compositeur s’entoure ici de membres d’ASHRAM, eux aussi domiciliés à Naples et jouant dans le même registre. Des chanteuses italiennes ainsi que des guests apporteront leur contribution.

De titres comme l’éponyme «A Hail of Bitter Almonds» ou «Su un Dipinto di Giovanni Bellini» ressortiront une construction classique, essentiellement bâtie autour du piano et du violon. Mais le point d’orgue de l’opus sera bien entendu la guitare acoustique de Riccardo Prencipe, jouant dans la plus éclatante finesse. Des notes trempées de mansuétude sur «Together Alone», devenant au fur et à mesure de son approche de plus en plus vivant. Étonnant de s’apercevoir la diversité des langues employées, aussi bien en italien, en anglais, et même aussi en grec si on en retient le passage plus rude en seconde partie de «Crypta Neapolitana». Diversité de chants, feulé pour celui de Sergio Panarella. Il se verra illuminé par celui de Claudia Sorvillo sur le captivant «The Man of Wood», dans un folk rock gagnant en force et en envie. Floriana Cangiano viendra donner des rayons de soleil aux doux «Arpe de Viento» et «Le Pietre di Napoli». Annalisa Madonna, elle, apportera une touche lyrique sur la ballade captivante «Paestum». Le chant de Caterina Pontrondolfo s’illustrera par son humanité, son esprit naturel sur «La Madre Che Non C’è». Magnifique et piquant à l’âme sur «Le Piccole Cose». Un titre intense en sensibilité, baigné de sanglots aigus de violon.

Une diversité d’instruments aussi, même si la guitare acoustique reste l’élément principal et primordial. C’est sur ce point que l’on verra l’importance que revêt les guests. Ainsi l’énigmatique instrumental «Slide» divulgue l’implication de la cithare et de la flûte de pan du duo Walter et Luce Maioli, issu de la formation SYNAULIA. On remarquera également l’apport de la mandoline irlandaise jouée par Duncan Patterson, membre d’ANATHEMA, dans le morceau «La Gioia di Vivere». Cristallin, clairvoyant. Le calme, la beauté limpide des eaux de la méditerranée. Autre instrument singulier, l’accordéon diatonique de Donatello Pisanello que l’on observera sur la fin, mais néanmoins déterminant dans sa souplesse, «Pietra Blanca».

Remarquez, la diversité des instruments et des chants ne font pas forcément la diversité d’un album. «A Hail of Bitter Almonds» nécessite une écoute attentive sinon il pourrait paraître linéaire, sans grande saveur, si on fait abstraction cependant de la reprise du titre «Jigsaw Falling into Place» de RADIOHEAD, l‘un des morceaux les plus intenses. D’ailleurs bien impulsé par la batterie. À aller trop vite en besogne, on en échapperait le sens technique et la réalité des émotions que l’on est amené à rencontrer lors de ce parcours méditerranéen.







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