ACHENAR Super Death Explosion Kittens [ 2011 ] |
||||
CD digipack Durée : 20.40 Style : Electro experimental |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 10 mai 2011 , réalisée par Chart | ||||
Duncan HEMINGWAY se lance dans un projet solo en 2003 sous le nom d’ACHENAR. Le style électronique possède l’avantage de pouvoir opérer seul et donc de pouvoir aller aussi loin qu’on le désire. Les premières compositions de cet artiste remontent à 1990. Il travaillait à cette époque avec le logiciel Protracker sur Amiga. La composition a donc pris un virage lorsque les nouvelles technologies ont permis à Duncan HEMINGWAY de se lancer dans un parcours plus professionnel. « Super Death Explosion Kittens » fait suite à « All Will Change » paru en 2007. Le style d’ACHENAR est particulièrement original. C’est un album très personnel qui voit aujourd’hui le jour. Les 20 minutes de musique que vous allez trouver ici vous laisseront soit perplexe soit complètement en émoi. L’électronique à ce niveau en deviendrait presque hermétique tant il s’agit d’une superposition de sons placée sur une base rythmique absolument chaotique. Parler de chaos n’est pas péjoratif mais c’est l’impression qui se dégage de cette musique dès les premiers instants de « Arise, Minions ! » et « Vocal Opposition ». On a l’impression d’être pris dans un monde totalement étrange où les sons se succèdent comme des séquences informatiques. « The Entralled » fait apparaître un chant typique du style electro. La musique reste la même,toujours aussi déroutante,à la limite oppressante. « Liberation » est bien nommée. C’est justement le moment de souffler un peu avec un petit interlude qui ressemble à un extrait de film. Puis « Neon Storm » comme son nom l’indique relance la machine infernale. Les percussions se calment mais les sonorités sont toutes aussi décousues, logiques mais chaotiques. « God Agog » se fait un peu plus mélodieux. Le choix des sonorités est néanmoins un regret pour ma part car ce type de morceau aurait eu de quoi être fortement intéressant avec ses rythmiques plus classiques. On en termine essoufflé par « Born Into Steam ». C’est le titre où l’ambiance se fait plus légère. Et lorsque cela arrive, on se demande pourquoi l’artiste n’a pas un plus approfondi cet aspect dans sa musique. C’est sans doute le titre le plus "écoutable" de l’album. Je n’aimerais pas être mal interprété. Ce disque s’adresse à un public particulier, déjà de connivence avec ce type de musique. Pour les autres, « Super Death Explosion Kittens » risque de passer pour un OVNI musical. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|