BURIED IN BLACK Black Death [ 2011 ] |
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CD Durée : 41.31 Style : Death Metal |
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Chronique : 10 mai 2011 , réalisée par Matai | ||||
La folie du Death Metal ne semble pas vouloir s’arrêter de ci-tôt et ce ne sont pas les jeunes groupes du genre qui nous diront le contraire ! Formés en 2008 par Ben Liepelt (ex Mac Doggin) et par Ron Brunke (ex Nayled), les teutons sortent en 2009 une première démo encourageante mais souffrant de quelques faiblesses malgré une nomination dans la catégorie « démo du mois » par Metal Hammer Germany. Aujourd’hui en 2011, Buried In Black prend de l’assurance et franchit une étape en nous proposant leur premier album studio nommé « Black Death », signé chez AFM Records et mixé par le vétéran « Bunker ». Le groupe, composé de membres venant de différents horizons et influencé par les grandes formations de Death Metal old school, nous offre donc un Death Metal aux relents black, notamment au niveau des vocaux, et ne fait pas dans la dentelle. Sans officier dans quelque chose de brutal, Buried In Black nous gratifie d’une musique agressive et dynamique aux riffs accrocheurs et bien maîtrisés et aux rares soli techniques et mélodieux. L’ensemble de l’album est lourd et un poil guerrier à la manière de l’intro de « Godseed » aux riffs ravageurs et annonciateurs d’une certaine déflagration. L’alternance faite au niveau des vocaux est plutôt bien appréhendée et s’intègre bien aux compos. Le growl caverneux suit parfaitement les rythmiques guitare/basse alors que le cri black n’est qu’un énième élément d’agressivité, relevant le ton. Cette dualité, dans un registre différent, peut rappeler celle d’une formation telle qu’Agathodaimon. Outre les parties vocales, l’emprise de l’album sur l’auditeur peut être assez intéressante, d’autant plus que la lourdeur des guitares ne peut que nous embarquer dans de ténébreux méandres. Les différents côtés lourds et impériaux pourraient faire penser au dernier Immolation et au dernier Miseration (« Lest We Forget »). Mais il est à dénoter que les compos détiennent un certain charme, notamment grâce à la présence d’un certain groove. Certains morceaux, plus mélodiques, plus opaques et plus sombres, entre Black et Death, peuvent radicalement faire penser à du Zonaria comme « Paradise’s Parasite » ou « Violand », qui détiennent tout de même une patte on ne peut plus old school. Toutefois, on regrettera quelques linéarités au niveau de certains titres, ainsi que des intros commençant de la même manière par ce même frottement sur le manche, sur quatre morceaux de suite, à savoir « A Vast Hereafter », « Act of Caprice » (aussi présent sur la démo), « Godseed », et « Violand ». En définitive, Buried In Black améliore son jeu pour nous faire un Death Metal furieux et dynamique, malgré quelques redondances. Un album qui se laisse écouter facilement sans pour autant être révolutionnaire, faute d’originalité. |
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