CHRONIQUES ALBUMS

Aaah Padoue, Italie, son Saint Antoine patron des objet perdus, mais aussi ville natale des rockers THE WANKERSS que l'on retrouve avec leur premier opus "Tales For A Sweet Demise". Cet album paru en 2010 s'était perdu entre la France et l'Italie et nous arrive seulement en ce printemps 2011. Il fait suite à une démo "Still Waiting For The Extinction" (2005) et un single "Lullaby For Annihilation" sorti en 2008 pour marquer la signature du quatuor avec le label Jetglow Recordings.

La musique des transalpins est en premier lieu influencée par le célèbre groupe des 70's THE NEW-YORK DOLLS qui rappellera des souvenirs aux plus anciens d'entre nous. Et puis pour le reste, il faut se diriger vers les pays Nordiques et une certaine scène de punk/rock/métal qui a sévi dans les 90's avec notamment TURBONEGRO, BACKYARD BABIES et THE HELLACOPTERS, ce genre là voyez-vous.
Alors bien sûr l'originalité fait un peu défaut tout au long des trois quart d'heure enregistrés par THE WANKERSS. Mais ce hard-rock aux touches punk et au côté mélodique s'écoute bien au final.Tous les ingrédients inhérents au style sont bien présents et les compositions jamais ennuyeuses, c'est déjà pas mal me direz-vous. Ceux de Padoue ont tout compris et savent envoyer de bons riffs, de bons pavés "catchy" et le tout est bien propulsé par une rythmique binaire à souhait. Pour couronner le tout, la voix, les chœurs, tiennent la route sans problème.
Parmi les dix titres proposés, deux m'ont fait tendre l'oreille plus particulièrement, "New Flow Rising" puissant et profondément accrocheur, et "Tryin' To Be Like You" décapant avec ses guitares "dirty" et ses refrains keupons.
Je ne terminerai pas cette petite chronique sans vous parler de la présentation soignée du cd en digipack et puis de l'artwork de couverture vraiment original et réussi qui est l'œuvre de Marco Brunato.

En conclusion je dirai que cet album ne va pas révolutionner le style, c'est certain, mais il n'abime rien et se laisse écouter agréablement, ce qui n'est déjà pas si mal par les temps qui courent où beaucoup de groupes s'adonnent au "copier/coller" bien souvent.