NOCTURN DEAMBULATION
The Grand Opening [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 48.26
Style : Black Avantgardiste
  Infos :
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  Contact groupe : http://www.nocturndeambulation.1s.fr/ http://www.myspace.com/nocturndeambulation
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 08 mai 2011 , réalisée par Matai
   
Les rouages de la machine du temps tournent, tournent encore et encore, de façon immuable. Mécanisme fou qui ne peut s’arrêter, il se veut cruel et indécent. Telle une créature vorace, il accapare notre vie, et nous prend notre présent, ne nous laissant que les souvenirs…
Et si vous pouviez retourner en arrière le temps de quelques dizaines de minutes ?
Les rouages et les vieilles photos sur l’imagerie de « The Grand Opening » de Nocturn Deambulation semblent nous prévenir de cet événement, et nous inviter à ce retour mystérieux et aliéné.

Depuis ses débuts en 2007, ce combo français tente d’intégrer imaginaire, technique et originalité au sein de ce projet nouveau et personnel. La première démo « Specular Writing » établissait déjà la base conceptuelle de l’univers de Nocturn Deambulation, et montrait de nombreuses influences musicales, allant de Necrophagist à Death en passant par Haendel ou Bach.

Mais l’aventure n’est pas finie et le groupe franchit le pas cette année avec leur premier album nommé, comme pré-cité, « The Grand Opening », dont les influences se font d’ores et déjà plus nombreuses, parcourant l’univers écorché et moderne de The Dillinger Escape Plan à celui plus grandiloquent de Abigail Williams ou le black particulier de 1349…
Sauf que Nocturn Deambulation ne se contente pas de reprendre des éléments de ces groupes-ci, et parvient tant bien que mal à nous proposer sa musique, son monde « noctambulesque », sa folie, son histoire…

Les sonorités aux claviers ne peuvent qu’évoquer un cirque, dans lequel nous nous serions perdus, et où les créatures les plus étranges apparaissent à nous. Soutenus par des riffs black et maîtrisés, le monde du cirque n’en devient que plus terrifiant, et le chant black nous embarque encore plus profondément dans cet élan interminable, cette descente dans le monde de la nuit. Proche du « Black Metric » de Veils of Perception, en moins death, mais en plus avantgardiste, « The Grand Opening » nous fait malgré tout rêvé, à la manière d’un Transcending Bizarre copulant avec un Arcturus (« Thud »).

Embarqué dans un retour dans le passé plus machiavélique où les rêves ne deviennent que plus malsains, malades, l’auditeur reste plus paralysé que jamais. « The Schizophrenia Coroner » et sa symphonie ultime et étrange n’en devient que plus inquiétant, paré de notes accrocheuses et d’une voix claire pas totalement juste mais plutôt appropriée au concept en général (comme aussi sur « Acherontia Atropos »). « Dream of a Sick Imagination » et ses voix d’enfants type « cours de récréation », suivi de riffs en folie et de soli barrés ne sont que l’ultime étape avant le point de non retour…

L’album se conclut ensuite comme il a commencé : par des notes de piano mélancoliques, si bien que le retour en arrière reprend de plus belle, encore et encore, une lecture en boucle de l’opus ne peut que passer inaperçue.

Nocturn Deambulation nous propose donc un « The Grand Opening » grandiose et avantgardiste, bien inspiré et moderne, où les sonorités et influences fusent malgré une certaine personnalité et un concept on ne peut plus original, bien produit de surcroît. A découvrir.







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