WITCHGRAVE The devil's night [ 2010 ] |
||||
MCD Durée : 13.21 Style : Heavy thrash |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 08 mai 2011 , réalisée par Riding-Hood | ||||
C’est en 2008 que naît en Suède WITCHGRAVE du commun effort de deux membres du tout jeune groupe de death metal EVISCERATED. Joakim Norberg et Sven Nilsson ont fait le choix de se tester dans un style bien particulier, à la croisée du heavy metal et du thrash metal. Et cela dans une ambiance à la fois malsaine et garage. Cela rappellerait bien quelqu’un, non? Musicalement comme visuellement WITCHGRAVE tend à multiplier les clins d’œil à l’un des grands précurseurs metal qu’est VENOM. C’est en 2010 qu’ils feront paraître un MCD de 4 titres, limité à 500 exemplaires, via le petit label Metal Inquisition, plus spécialisé dans le metal extrême. On va retrouver cet aspect salissant et violent propre à VENOM sur les différents titres du MCD. Ce constat est clair à l’écoute du morceau «The Devil’s Night». Le faible niveau de production est volontaire, renforçant l’empreinte underground et maléfique. Le chant semblerait nous provenir du fond d’une caverne, très proche de celui de Cronos. En comparaison au groupe pionnier du thrash et inspirateur du black metal, précédemment cité, les suédois ne pousseront pas la confusion jusqu’au bout. La touche heavy y est renforcée, surtout au niveau de la guitare. Les différents solis sont d’ailleurs tirés d’une veine true heavy US. Cela ressort bien des entames de titres, mais plus encore sur «Satanic Slut» et «Eyes of the Undead», dégageant vigoureusement l’énergie du heavy metal. Des riffs toujours poursuivis par ce chant sombre des caves. On assistera d’ailleurs à un jeu plus mordant et subtil de la part de la guitare sur «Eyes of the Undead», ressortant comme le meilleur titre de la galette. «Beg for Mercy» n’est pas inintéressant non plus, un titre plus long, qui sera gagné d’un léger apport mélodique. On finira par découvrir une mélodie totalement détachée sur la seconde partie de titre. Le rythme deviendra dans cette partie moins rageuse, comme pris d’une certaine fatigue ou somnolence. Avec ce très court apéritif de moins de 15 minutes, il sera curieux de refaire connaissance avec le maléfice qui s’est produit entre les années 70 et 80. Dans un univers de ténèbres, sale, brulant, où le heavy metal est poussé à l’extrême, on assiste une seconde fois à la naissance du thrash metal. Ceci dit, pas de perles sur ce «The Devil’s Night», apparaissant comme monotone et sans envergure parfois. La galette pourra sans le moindre doute intéresser certains nostalgiques de VENOM, BULLDOZER et consorts. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|