PAIN You only live twice [ 2011 ] |
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CD Durée : 40.39 Style : Industrial Metal |
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Chronique : 06 mai 2011 , réalisée par borgir62 | ||||
Trois ans après un "Cynic Paradise" qui en avait laissé sceptique plus d'un, le retour de Peter Tägtgren avec son projet solo était très attendu. Le voici donc, signant son retour avec un "You Only Live Twice" qui fait inéluctablement penser à un film de la saga James Bond, même si l'intéressé s'en défend. Pendant ces trois années, le front-man de Hypocrisy et PAIN n'est pas resté inactif puisqu'il s'est, entre autre, occupé du dernier Septic Flesh, l'excellent "The Great Mass" et, plus généralement, de son studio Abyss, mythique pour beaucoup. Avec ce tout nouvel opus, Pain n'innove pas vraiment, et suit une certaine ligne de conduite qui, si elle peut paraître rébarbative pour certains, devrait satisfaire les fans du groupe. Exit les interventions féminines comme ce fut le cas avec l'apparition de Anette Olzon sur la précédente galette, on assiste au retour d'une certaine agressivité, dans un style toujours assez simple, mais d'une efficacité redoutable. S'appuyant sur des mélodies des plus entraînantes, appelant aux headbangs et qui auront du mal à quitter votre esprit ("We Want More"), les breaks instrumentaux sont du plus bel effet et il y a de fortes chances pour que l'on puisse extraire quelques "tubes" de cet album; à l'instar de "Dancing With The Dead" notamment; avec par exemple l'excellent "The Great Pretender" et son refrain on ne peut plus concis, mais diablement énergique ou "You Only Live Twice" avec son intro façon Ennio Morricone/"Ecstasy Of Gold". Mais la "formation" suédoise est également reconnue pour son impressionnante capacité à jongler entre chant clair et chant crié, saturé, comme ce peut être le cas pour "Leave Me Alone". On sent par ailleurs une réelle recherche de diversité à travers ces morceaux et il est plus qu'appréciable d'avoir en main un album sur lequel chaque morceau est différent d'un autre. Les percussions et les rythmiques électroniques s'accordent à la perfection, donnent à l'album toute l'énergie nécessaire et font qu'il est impossible de décrocher, voire même de faire une pause, avant la fin des neufs titres. Néanmoins, tout n'est pas parfait, loin de là. La seule réelle innovation apportée à cet album constitue déjà le premier single du CD, à savoir le titre "Dirty Woman" (cf clip), qui, bien que des plus agressifs, fait beaucoup trop penser à un morceau issu d'un album de AC/DC, et je ne sais pas si ce genre "d'hommage" a bien sa place ici. De même, les deux derniers titres, en l'occurrence "Monster" (et sa batterie trop brutale et assez agaçante à force) et "Season Of The Reaper"(beaucoup trop lente) sont très nettement en deçà du niveau des autres morceaux, et quand on connaît l'importance d'un dernier titre, on ne peut que regretter de terminer l'album sur deux mauvaises impressions. Nous faisant oublier "Cynic Paradise", "You Only Live Twice" ne tient cependant pas la dragée haute à "Nothing Remains The Same" & "Dancing With The Deads". Les bases de Pain sont certes présentes, on se trouve en présence de très bons morceaux, mais le sieur Tägtgren nous a habitué à tellement mieux. |
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