YELLOWCARD When you're through thinking, say yes [ 2011 ] |
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CD digipack Durée : 35.03 Style : Rock Alternatif |
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Chronique : 05 mai 2011 , réalisée par ImYourEden | ||||
Tout d'abord, cet album est ennuyeux. C'est dit. Avec sa dernière sortie sobrement et simplement intitulée " When You're Through Thinking, Say Yes ", le groupe américain de rock alternatif YELLOWCARD a fait fort : il a réussi à sortir ce qui se rapproche le plus d'une médiocrité parfaite. On va essayer de pondre une chronique dans les règles et de faire une introduction un minimum digne de ce nom. YELLOWCARD est un groupe officiant dans une musique pop-punk/ alternative. Sauf que le punk, c'était dans une période bien antérieure car dans ce disque, il faut arriver à le trouver ... Les p'tits gars de Jacksonville nous présentent donc ici leur septième album et autant dire que ce n'est pas franchement réussi. Voilà, j'en arrive à la partie centrale. Là où je me dois de développer mon point de vue, mon ressenti et faire part de mon objectivité supérieure au commun des mortels que me confère le statut acquis de chroniqueur ( hum ). Après cette interlude très utile, je vais le développer un minimum, mon point de vue, mais vraiment un minimum, car il n'y a quasiment rien à dire de cet album, soyons clair. À peine insère-t-on le disque dans le lecteur que les riffs fades dignes de tout groupe d'alternatif amateur moyen nous parviennent aux oreilles : génial. La particularité de YELLOWCARD, il faut le souligner tout de même, est l'utilisation du violon dans ces compositions. Pourquoi pas après tout si cela apporte une touche de fraîcheur et d'originalité aux morceaux ... Oui, mais non, car avec la seconde piste " For You, And Your Denial ", on remarque vite l'aspect dispensable du violon : répétitif, mielleux à souhait et cliché. Aucune ambiance particulière ne ressort du skeud : rock alternatif de base, médiocrité parfaite. Il faut d'ailleurs bien insister sur cette médiocrité ambiante : c'est mauvais, mais pas ignoblement exécuté, donc c'est juste en-dessous du moyen. Inécoutable sur la longueur, donc, à moins d'être maso ou collégienne de dix ans fan de Tokio Hotel. Je n'ai rien à dire de plus, autant écouter du Sum 41 si c'est pour se trouer les tympans ... Allez, on va passer à la partie technique, qu'on rigole encore. Et pour le coup, c'est encore ... MÉDIOCRE ! Magique, cette constante de musique moyenne que l'on entend sur cet album. Une batterie pas trop à la masse, bien dynamique, mais des riffs lents et ennuyeux, une basse basique et un chant rock alternatif de base. Joli Cocktail. Au final, YELLOWCARD accouche d'un septième album qui ne fera pas rayonner leur discographie. Pas excessivement mauvais car audible, mais tout simplement loin d'être bon, et c'est en ça qu'on pourra qualifier le disque de "médiocre". On sent pourtant qu'ils ont les moyens de faire mieux et que peut-être la tentation de jouer une musique commerciale a été trop forte, vu leur succès aux USA. Peut-être auraient-ils au moins du attendre d'être plus connus dans nos contrées pour pouvoir se permettre ce genre de mauvais choix. |
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