AKIN The way things end [ 2011 ] |
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CD digipack Durée : 60.43 Style : Atmospheric Progressive Rock/Metal |
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Chronique : 04 mai 2011 , réalisée par borgir62 | ||||
Ayant découvert les lyonnais de AKIN en 2001 avec l'excellent "Verse", puis avec "Forecast" en 2003, j'étais plutôt déçu de ne plus avoir de leurs nouvelles. Puis, il y a quelques temps, en 2009, tout d'abord sous forme de rumeur puis rapidement confirmé par le groupe, j'apprends qu'ils travaillent leur nouvel album. Huit ans, c'est le temps qu'il aura fallu attendre pour, enfin, avoir leur nouvelle composition. "The Way Things End" se devait donc d'être plus mature, plus travaillé et plus original que ses prédécesseurs. Présenté sous la forme d'un Digipack au design très soigné, ce second opus réserve quelques surprises. Tout d'abord, un bref coup d'œil sur la tracklist pour s'apercevoir que les deux premiers titres de ce nouvel album sont "The 92nd Flight" et "Cassandra", c'est à dire des titres issus de l'EP "Forecast". Heureusement, et ce même si les titres originaux étaient excellents, Akin a la bonne idée de retravailler ces titres pour nous donner quelque chose de surprenant au départ puis finalement très cohérent avec les morceaux qui suivront (néanmoins, je suis curieux de savoir ce qu'aurait donné "Lenore", morceau avec lequel j'ai découvert le groupe, bref...). Sept musiciens auxquels vient s'ajouter un quatuor à corde du CNSMD de Lyon, autant dire que les lyonnais ne vont pas faire dans ce qu'il y a de plus simple. Certes, c'est beaucoup plus calme que les deux précédentes créations, et un titre comme "Enter Spaceman" est même assez lassant. Le chant d'Adeline n'a pas trop changé et c'est avec plaisir que l'on retrouve sa voix magnifier des compositions telles que "Resilience", voix bien mise en avant par des instruments qui ne versent pas dans le grandiloquent, et l'on peut même regretter ce manque de prise de risque tant les instruments restent trop en retrait. De plus, certains passages, tels le final de "Coma" sont plus que douteux et n'ont peut-être pas l'effet souhaité. Heureusement, les violons de "No Betrayal" donnent davantage d'impact aux douces mélodies, tout comme les chœurs sur "Falling Deeper". D'autres touches beaucoup plus personnelles, avec par exemple le djembé sur "Unhearted", prouvent que les rhodaniens ne lésinent pas en ce qui concerne la subtilité des compositions et la parfaite adéquation entre cette pléiade d'instruments est des plus plaisantes. Il faudra probablement pas mal d'écoutes pour apprécier cet album à sa juste valeur, et s'il semble assez difficile d'accès de prime abord, il mérite vraiment qu'on s'y intéresse. Cette formation nous prouve qu'elle n'a pas perdu de sa superbe, et même si cet opus n'est pas exceptionnel, espérons qu'il permettra à Akin de repartir sur de bons rails. Les fans de The Gathering apprécieront probablement cette grande originalité et la richesse des compositions. |
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