CARNICA Temple’s Fall… Time To Reborn [ 2011 ] |
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CD Durée : 2011 Style : Thrash/death |
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Chronique : 04 mai 2011 , réalisée par Chart | ||||
CANRICA s’est formé en 1991 à Novo Hamburgo dans l’état de Rio Grande Do Sul, au Brésil. Tous les groupes venus de cette région du monde n’ont pas la même chance que SEPULTURA ou encore RATOS DE PORAO. Pourtant ce groupe officie dans un thrash metal très efficace dont les influences sont incontestablement très proches de celles de ses compatriotes. CARNICA a toutefois évolué au fil des années en rendant sa musique plus agressive. Il est peut-être temps pour eux de faire découvrir leur nouvelle galette au reste du monde. Malgré une expérience incontestable, le groupe ne bénéficie pas encore d’une production aussi dévastatrice qu’il le mériterait. On sent tout de même une bonne intention mais un résultat un peu en dessous de la moyenne. Les parties batterie en particulier sonnent très synthétiques. L’électronique prend une part trop importante sur cette production. C’est dommage, avec un meilleur mixage, cet album aurait été nettement plus prenant. On sent par son choix du nombre de pistes et la durée de l’album que CANIRCA a voulu privilégier l’efficacité. 7 titres sur une demi-heure, c’est digne d’un album de DEICIDE ! Mais la qualité de la musique n’est pas celle d’un DEICIDE, malheureusement. On parcourt cet album en n’y trouvant pas forcément une grande originalité. On a l’impression d’écouter un album de death du début des années 1990 mais en un peu moins bien. Pourtant cela ne se situe pas au niveau de la technique. Ces musiciens sont de bons techniciens. Les riffs d’un morceau tel que « Immortal » sont intéressants. On trouve même une partie en son clair sur ce morceau qui ne manque pas d’intérêt. Et puis, on a aussi l’occasion de découvrir une énième version de « Hell Awaits » de SLAYER. Ce morceau est vraiment un grand titre. Peut-être que ceux qui connaissaient CRADLE OF FILTH à la bonne époque se souviendront de la reprise vraiment géniale qu’ils en avaient faite sur la version augmentée de « Dusk and Her Embrace ». Bon, n’oublions pas non plus l’original par SLAYER. C’est toujours un plaisir de redécouvrir ce morceau. Revenons maintenant au début de l’album avec le titre d’ouverture « Oil War » avec son introduction sous forme d’appel à la prière sur une ambiance de guerre. C’est certainement un moyen pour le groupe de faire passer un message. Entre cette introduction et le dernier morceau, instrumental « Paradise », CARNICA a soigné l’ambiance générale, ce qui constitue un plus pour cet album. Malheureusement, le reste est un peu trop déjà entendu pour susciter un véritable intérêt chez les nouveaux auditeurs. « Till The End », « Route To Hell » ou « Surrender » sont en soit intéressants mais pas à ranger du côté de l’indispensable. Le dernier point faible que je relèverais est le chant assez faible lui aussi. On a l’impression que l’on a à faire à un chanteur de death des années 1990 qui cherche encore sa voix. Malgré ses vingt ans de carrière, une expérience incontestable et bien des qualités, CARNICA n’est pas très convaincant avec cet album. Peut-être est-ce du à des conditions particulières d’enregistrement mais on a l’impression que le groupe est passé à côté de l’essentiel. On le regrette car certaines idées sont bonnes. |
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