DRAVEN Mirror [ 2011 ] |
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CD Durée : 38.50 Style : Rock |
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Chronique : 02 mai 2011 , réalisée par Bloody | ||||
Il y a des groupes qui se décrivent comme étant des formations metal alors qu'ils sont à des années lumières de pratiquer le style aussi violent qu'ils aimeraient. C'est le cas pour le groupe Draven. Duo venu tout droit de l'Allemagne, ils ont commencé à intégrer le monde musical en 1997 puis rouler leur bosse dans le domaine somme toute normalement. C'est donc en 2011 que leur dernière offrande nous tend les bras. Mais qu'en est-il exactement ? Rock ? Metal ? Néo Metal ? Electro Metal ? Amis pointilleux sur les sous genres, le débat peut commencer ! Premièrement, c'est bien trop timide pour pouvoir ressembler à un quelconque genre de metal. Le néo metal inclus car à côté des Deftones ou autre Limp Bizkit, Draven est musicalement très pale. Que ça soit dans la voix trop frêle de Syn qui n'usera en aucun cas de voix plus violente ou dans la musique qui s'essaie à un mélange de rock (bien énergique) et d'électro plutôt simplet, le duo n'arrive pas à capter suffisamment l'attention de l'auditeur hormis quelques passages assez bien pensés ("Perfect System", "Bother"). C'est là qu'un constat s'impose. Pourquoi après tout ce temps, la formation n'arrive-t-elle toujours pas à développer des compositions plus matures ? La réponse est l'éternel problème que connait une bonne majorité de groupes : vous avez les capacités, alors osez que diable ! Le duo est assez confortable avec ses instruments mais il n'ose en aucun cas s'aventurer hors des sentiers battus, ce qui pourrait donner un tout autre aspect à leur musique comme cette touche de violence qu'ils ne distillent que rarement durant l'album. ("Clean My Mind", "Nothing Comes From Nothing", "Takes My Eyes Out") Nos sensibles oreilles de métalleux ne sont jamais rassasiées, ne nous proposez pas un espèce de Kyo version Allemande ! Dès le morceau de départ, Draven nous attire en proposant un "Perfect System" assez alléchant mais ce ne sera qu'un appât car le reste est un cran en dessous niveau originalité. Le duo ne manquera pas non plus de nous proposer une ballade "Let Be Myself Again" (qui a été désignée single !) ou le taux de niaiserie atteint un niveau incalculable. En effet les pistes se suivent et se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Pour trente-huit minutes que contient l'album, j'ai eu l'impression d'avoir à faire à un album qui dure des heures... Et quand les morceaux ne s'enchaînent pas assez rapidement, c'est mauvais signe. La musique n'est pas captivante. Ce n'est finalement pas avec ce Mirror que Draven se constituera un public fidèle. Partant sur de bonnes idées, ils retombent vite dans le schéma musical le plus simpliste sans vouloir surprendre l'auditeur avec de nouvelles sonorités. A ce rythme là, il n'y aura que les ados pré-pubères qui apprécieront leur musique. Et peut-être les curieux... |
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