CENTHRON
Dominator [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 55.22
Style : Indus/EBM
  Infos :
  Contact label : http://www.darkdimensions.de
  Contact groupe : http://www.centhron.com http://www.myspace.com/centhron
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 01 mai 2011 , réalisée par Matai
   
Centhron est né en 2001 sous l’impulsion d’Elmar Schmidt et de Jorg Hermann, un duo explosif officiant dans de la musique Industrielle et très proche de l’EBM. Depuis sa formation, le groupe n’a cessé de travailler d’arrache pied afin d’exporter sa musique, mais aussi afin de montrer qu’il n’avait pas forcément besoin d’un label pour être aidé. Seuls le talent et la volonté pourraient les guider au bout de leur rêve.
Chose acquise étant donné que les sorties, les concerts et les critiques positives n’en finissent pas depuis des années, ainsi qu’une reconnaissance aux USA. Une belle manière de s’exprimer et de prendre de l’assurance. Car voici que le quatrième album de Centhron sort dans les bacs en cette année 2011. Le line up a quelque peu changé, Elmar Schmidt est toujours de la partie mais il est désormais rejoint par Anette Schmidt et le bassiste Markus Vogler, Jorg Hermann occupant alors le poste d’ingénieur du son.

Signé chez Dark Dimensions, comme leur précédent album « Roter Stern », ce nouveau méfait électronique « Dominator » est tout ce que les amateurs d’EBM (Electronic Body Music et non Electronic Black Metal pour les metalleux passant dans le coin) peuvent rechercher. Un ensemble ultra industriel et techno, très dansant, très dynamique et surtout assez varié. Parfois proche du Cyber Goth, le trio excentrique arrive avec finesse à nous faire entrer dans sa musique puissante, agressive et multi colorée de sons aussi diversifiés que futuristes et originaux. Bien sûr, la plupart des sonorités sont du déjà-entendu, mais mélangées à cette multiplicité, elles n’en restent pas moins intéressantes, et permettent de relever les ambiances sombres et décharnées.

Le chant masculin en allemand est bien tranchant et torturé. Il se fond avec brio dans cette musique ambivalente et très rythmée, et possède un certain groove qu’il serait impossible de renier. Par ailleurs, il détient un timbre assez proche de celui du chanteur de X-Fusion, et parfois cela reste bien trompeur…Quant au chant féminin, présent dans quelques morceaux, il manque de puissance et de charisme, si bien que souvent, il peut s’avérer inutile, sauf dans « Dominator », malsain et assez sadomasochiste sur les bords.

Hormis cela, il est clair qu’au fil de cet album, des titres sortent du lot et nous embarquent plus loin qu’on l’aurait cru. C’est le cas de « Kind des Wehrmuts », le titre le plus sombre, le plus fouillé, et surtout le plus atmosphérique. Loin d’être ultra dansant, Centhron mise davantage sur la pluralité des sons électro, arrivant à leur paroxysme, et sur l’émotion. Les notes aux claviers sont très prenantes, ainsi que cette ambiance planante, cosmique, absorbante…
Enfin, « Leitworlf », introduction de l’album, possède vraiment ce truc, ce feeling, qui nous fait vibrer : un tempo articulé, une voix, des chœurs…

Ce « Dominator » est donc un condensé d’énergie, de puissance, de rythmiques très poussées et dynamiques, et d’arrangements électroniques ténébreux et modernes. Un mix qui ne pourra que plaire aux amateurs d’Indus et d’EBM malgré quelques longueurs.







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