ARIANROD/CYRIL LEPIZZERA The Garden Of Memories [ 2011 ] |
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CD Durée : 47.28 Style : Gothique Progressif |
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Chronique : 01 mai 2011 , réalisée par Bakounine | ||||
Cyril Lepizzera, ancien guitar hero sur ses premiers albums, avait commencé à surprendre son monde avec le premier album de son « groupe » Arianrod, aux inspirations gothiques et sombres. Et bien, c’est clairement dans cette veine que ce « The Garden of Memories » poursuit le travail de l’artiste, clip « vampiresque » à l’appui. Nous évoluons donc dans un registre heavy-thrash où les compositions sont indéniablement inspirées. Sur une base de riffs lourds nappée de claviers lugubres et inquiétants, émaillée de thèmes mélodiques très bien trouvés et relativement innovants dans un registre pourtant connu. Ici, plus de voix féminines, mais on trouvera surtout la voix rauque et sombre de Cyril rappelant parfois un peu celle de Dave Mustaine, et parfois virant carrément dans la noirceur du black-death, sans la puissance. Après, on trouvera quand même les inévitables soli virtuoses classiques du guitar hero, mais qui parviennent à éviter d’être rébarbatifs, ainsi qu’un certain nombre de passages acoustiques. On notera également une étrange reprise d’un des groupes pionniers du metal en France, en l’occurrence High Power, mais qui devient quasi-méconnaissable (mais pas mauvaise), vu l’ambiance néfaste de cette version… Le côté vraiment bien conçu et inspiré des compositions ne fait aucun doute, mais cet album possède également les défauts de ses qualités. En effet, on aura parfois l’impression que Cyril dans sa volonté de bien faire, en fait un peu trop… Je m’explique, les morceaux enchaînent des parties sympathiques nombreuses et variées. Mais parfois, on aurait apprécié une plus grande cohérence dans la structure du morceau, peut-être quelques « rappels » de certaines parties (pour les musiciens, quelques choses comme du A/B/A/C/B/A par exemple, au lieu d’un A/B/C/D/E/F…). Le premier trait mélodique du morceau « Traces » par exemple, est excellent en tout point. Mais j’aurais personnellement aimé le revoir surgir vers la fin du morceau… Au-delà de ça, je ne suis pas vraiment fan de la production... Certains trouveront peut-être la voix trop en retrait, mais ce détail ne me gène pas personnellement, je pense même que si elle avait été trop mis en avant, elle aurait paru indigeste. Mes deux problèmes sont les claviers avec une utilisation selon moi abusive de certaines sonorités (« les faux chœurs ») qui ressortent au final un peu plates et plus comme un gadget pompeux que comme quelque chose qui sert vraiment à 100% les compos. L’autre problème est la batterie, qui a une sonorité trop artificielle à mon goût et qui produit un effet bizarre lorsqu’elle est mise en avant notamment sur l’intro de « Shadows & Dust ». Au final, nous avons là un bel album bien inspiré qui démontre une fois encore que Cyril Lepizzera a trouvé son créneau d’inspiration. Mais il n’en reste pas moins que quelques imperfections demeurent, gâchant quelque peu l’ensemble, mais ne cachant ni le fait que Cyril reste un des meilleurs guitaristes français, ni sa capacité à écrire encore et encore des excellents morceaux. |
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