ANTROPOFAGO Beyond Phobia [ 2011 ] |
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CD Durée : 38.08 Style : Brutal Death Technique |
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Chronique : 23 avril 2011 , réalisée par Black.Roger | ||||
Après sa première démo éponyme sortie début 2010, ANTROPOFAGO n’a pas chômé et nous présente déjà un premier album 12 titres d’une quarantaine de minutes intitulé «Beyond Phobia ». Au menu, pas de reprises issues de la démo des débuts, mais des compositions nouvelles dans la voie toute tracée pour nos musiciens de Montpellier étiquetée brutal death métal, vaste sujet propice aux critiques de chroniqueurs se régalant de tout ce qui porte le nom de death, qu’il soit extrême ou brutal comme c’est le cas ici. Tout d’abord, remarquons l’artwork de couverture du CD bien dans le style, mais sans plus, il annonce la couleur tout simplement. Dès les premiers titres on pense inévitablement à SUFFOCATION, c’est certain, mais pas tout à fait quand même. Ici ça blaste non-stop évidemment, on privilégie des riffs, excellents au demeurant, avec un côté technique un peu trop froid quand même. Un peu de mélodie, malsaine bien sûr, aurait arrangé le tout je pense. Ici on ne lève le pied de la pédale d’accélération que pour le titre « My Darkest Hour » se voulant sombre et hypnotique, pour un interlude acoustique « Nightfall » Thoughts » et pour le dernier morceau, mid-tempo thrashisant « Paranoïd Vision (part 1). Donc on essaye de varier les plaisirs morbides, mais sans y arriver vraiment avec des samples quelque fois bizarres comme dans « Diabolus Ex-Machina ». La voix, quant à elle, est à remarquer car très intéressante entre death et black sans être caricaturale du gros death qui tache. Alors, me direz-vous, tout va bien, la "galette de la mort" proposée par les Sudistes se laisse apprécier. Oui, par le fait que nous avons à faire à du métal extrême recherché surtout au niveau des guitares, de la voix, d’une basse sachant se faire remarquer. Non, par le fait que ANTROPOFAGO n’a semble-t-il pas pris assez de recul au niveau des compositions et le résultat, c’est une certaine linéarité et un goût de « déjà entendu souvent » qui se fait jour au bout d’un moment, trop de blast tue le blast pourrait-on dire. Pourtant le potentiel de la formation est bien présent c’est incontestable, mais la structure des compositions devrait pouvoir s’améliorer par la suite. En résumé, ANTROPOFAGO tient le bon bout et nous le prouve avec ce « Beyond Phobia » qui reste un bon album, ne crachons pas dans la soupe. Mais tout cela ne demande qu’à éclater au grand jour avec un peu plus de réflexion en amont, et ce jour là, ceux de Montpellier pourraient se distinguer vraiment dans la scène brutal-death hexagonale qui devient de plus en plus riche, intéressante et diversifiée au fil du temps. |
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