HAERESIARCHS OF DIS
In Obsecration Of The Seven Darks [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 50.47
Style : Black Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.moribundcult.com
  Contact groupe : http://www.toadstoolcomics.com/dis/ http://www.myspace.com/heresiarchsofdis
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 avril 2011 , réalisée par Valentheris
   
Animé par son désir de s'éloigner de tout groupe et de tout musicien ne correspondant pas à ce qu'il attend et de faire la musique de son choix sans se soucier d'une quelconque opinion, Cernunnos forma Hæresiarchs of Dis en 2004 afin de délivrer ses opinions et expériences personnelles à travers un Black Metal authentique et personnel.
Ce one-man-band n'a vraiment eu de reconnaissance qu'à la sortie de son deuxième album en 2009, "Denunciatus Cinis", une œuvre sombre et torturée qui reçu bon nombres de retours positifs à sa sortie. Un an plus tard et toujours par l'intermédiaire de Moribund Records, Cernunnos revient avec ce troisième opus intitulé "In Obsecration Of The Seven Darks", confirmant son style si particulier à travers huit nouvelles compositions de son cru, tout en le hissant vers un niveau réellement honorable, offrant par conséquent ce qui pourrait être sa meilleure sortie à ce jour.

"Denunciatus Cinis" mettait en évidence un Black Metal froid et vindicatif disséqué à travers des riffs sombres et évolutifs, très biens construits et possédant bon nombre de moments poignant et de break envoutant. Dès la première écoute du titre éponyme de ce dernier album, la constatation survenant immédiatement en l'esprit de l'auditeur assidu est que "In Obsecration Of The Seven Darks" poursuit, du moins dans sa forme, là où son prédécesseur s'était arrêté. La mélodie cynique s'étend de part en part, créant cette enveloppe d'un noir opaque qui nous guettait depuis un an, avide de se refermer une nouvelle fois sur nous, alternant entre des parties rapides et incisives délivrées par les guitares et d'autres plus soutenues, cassant le rythme précédemment crée afin de mieux le relancer par la suite, débutant ainsi l'écoute de ce troisième méfait de manière significative et captivante. Les compositions semblent au premier abord déstructurées, offrant même parfois ce que l'on pourrait qualifier de touches progressives dans la superposition des deux lignes de guitare comme sur "Confounded By The Vanquished Coil". Pourtant au fur et à mesure des écoutes, après s'être totalement imprégné de l'ambiance ténébreuse qu'elles développent, ces mêmes compositions, que ce soit dans leurs moments les plus furieux ou les plus chaotiques dans l'enchaînement des riffs, se livreront parfaitement à nous, tel un maelström dont on comprendrait chaque mouvement, attendant le meilleur d'entre eux avec impatience.

L'atmosphère représentative de l'esprit torturé de Cernunnos est, d'une manière assez curieuse, un des paramètres hasardeux de l'album, c'est à dire tant une bonne qu'une mauvaise chose. Son principal atout est sa façon d'être omniprésente, donnant un véritable cachet à la musique de l'homme en question. Son épanouissement à travers l'aspect crasseux des riffs et le chant criard dénote d'une parfaite mise en valeur de celle-ci à travers la musique et de la musique à travers celle-ci, une complémentarité juste, efficace et prenante. En revanche, le rapport d'une piste instrumentale pour une piste conventionnelle est plus problématique. En effet, si l'on excepte la reprise d'Emperor ("Ensorcelled By Khaos") réussite au demeurant, le rendu final sera de huit pistes dont la moitié instrumentales et parfois trop longues comme "Aut Vincere Aut Mori" laissant une désagréable impression de remplissage et de moments inutiles.

À l'exception de ce point, on peut dire que Hæresiarchs of Dis, s'est bonifié avec le temps et l'expérience et les quatre nouvelles compositions standart sont fort réussies. Le One-man-band américain s'affirme comme étant un projet à suivre et Cernunnos peut en fier. Avec une quatrième sortie de cette trempe disposant toutefois de moins de temps morts, l'art de HOD pourrait bien s'imposer de manière très sérieuse sur la scène internationale grâce à son caractère atypique et ses atouts musicaux indéniables.







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