VIELIKAN
A Trapped Way For Wisdom [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 64.53
Style : Death Metal Progressif
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/vielikan
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 avril 2011 , réalisée par Hades
   
Qui aurait pu penser que le soleil tunisien aurait pu pousser quelqu’un à jouer du Metal ? Et qui aurait pu penser que le Metal pouvait aussi arriver à ces formes les plus extrêmes dans ce petit coin du monde ?
Et bien, figurez-vous que cela arrive de plus en plus souvent d’entendre parler du Metal tunisien et vu le niveau que l’on aperçoit, on ne fait pas dans la dentelle avec eux.
Tout cela pour vous dire que « A Trapped Way For Wisdom » est en fait le tout premier album de VIELIKAN. Inutile de faire un cours d’histoire sur le groupe, mais VIELIKAN existe depuis un moment maintenant sous différents noms et avec différents membres.
Bon, assez parlé du groupe, passons à l’essentiel. Premier contact avec « A Trapped Way For Wisdom », la pochette : on ne pourra pas dire que c’est une réussite, donnant l’impression de sortir directement de la période Black Old-School des années 90, elle est un peu loin de l’ambiance de l’album, mais heureusement que je ne me suis pas arrêté là, car la suite promet.

Première écoute et première impression : c’est tunisien ça ? Oui c’est la première question à se poser. Bon, mis à part un tout petit souci de production mais cela reste minuscule lorsqu’on sait que l’album est autoproduit, le son est assez clean, et ni l’impression d’une batterie trop en avant, notamment avec le jeu de cymbales, ni la basse parfois un peu retirée n’arrivent à gâcher le plaisir. Et déjà quelques titres m’ont bien attiré l’attention.
Commençons par le début, « The Biginning of All Remorse ». Le choix du titre ne peut être meilleur. Ça ne commence pas rapidement mais tout de suite c’est à du lourd qu’on a à faire. Des touches de Doom, couplées avec un Death Progressif parfaitement exécuté et quelques brefs passages black, le tout accompagné d’une irréprochable voix de la part de ‘Fedor’.
Malgré la difficulté du genre, le groupe semble bien à son aise tout au long de l’album et se permet même une grande variation de styles : entre le Doom, le Black, en passant par le Death dans tous ces états, le groupe a bien montré un bon niveau de jeu. Je ne dis pas que cela atteint le jamais vu, mais des compositions bien soignées, des arrangements bien calculés pour la guitare, des inversement de rythmes et des contretemps bien exécutés pour la batterie et si on rajoute une petite touche d’originalité, cela finit par payer côté musique. Et je ne pense pas exagérer quand je dis que l’album est un sacré mélange musical et culturel. Déjà on n’arrive pas à s’ennuyer même si on est en présence de titres dépassant les 13 minutes « A Shelter of Flesh in the Void » mais l’alternance de passages rapides et lents arrive à changer l’ambiance. En rajoutant des touches atmosphériques précédant un petit passage Black puis des riffs biens lourds, très puissants pas très compliqués pour le genre mais parfaitement exécutés, on finit par avoir un mélange assez original.
Ça continue avec « Zero Affection » et ses contretemps. Je ne dirai pas que c’est le meilleur titre de l’album mais c’est à mon avis le titre où tous les membres étaient au meilleur de leurs formes, un jeu de basse clairement différent des autres titres, des riffs plus rapides et surtout un chant plus puissant.
« Black Marsh » prend le relais pour 10 minutes et continue sur la même lancée que les trois premiers titres. D’ailleurs c’est le cas des titres suivants.
Le titre qui m’a paru bien différent des autres est « Vertiginous Fall », qui rajoute encore une dimension à la musique du groupe avec des touches folkloriques russes. Des éléments qui étaient présents dans d’autres titres mais pas autant mis en avant paraissant notamment dans les mélodies des guitares et clôturant d’une superbe manière le titre tout en restant en harmonie avec le reste de l’album.

Comme je viens de le dire et de le redire, l’album est un sacré mélange de styles mais aussi d’influences. Les fans du genre y verrons l’empreinte de plus d’un groupe, en partant de Gojira jusqu’à Opeth. Je leurs laisse le soin de dire quelle est l’empreinte la plus présente. Mais une chose est sûre, le niveau est bien là, le cœur y est, le groupe a tout pour plaire…affaire à suivre.







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