NEPHALOKIA Sunshine [ 2011 ] |
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CD Durée : 43.00 Style : Modern Deathcore |
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Chronique : 17 avril 2011 , réalisée par Matai | ||||
Les débuts de chacun amènent les débuts des autres…année après année, la scène française éclot et nous fait découvert des groupes aussi talentueux, sensibles, et à part…pensons à Scarve, Hacride ou encore My Own Private Alaska…et pensons aussi à Nephalokia. Formé en 2004, le line up ne réussit à se définir qu’en 2008, année même où le petit groupe sort sa première démo du même nom. Démo remarquée, anticipant le talent et le professionnalisme d’un jeune groupe en devenir… Aujourd’hui en 2011, Nephalokia sort « Sunshine », distribué par Season of Mist et enregistré avec Mobo du Conkrete Studio (Eryn Non Dae). Mais derrière ce doux nom et cette pochette verdoyante et très nature, un peu à l’image de la dernière démo, le quintette révèle bien d’autres choses moins claires, moins apaisantes, moins douces…car en effet, le groupe fait dans le lourd et ne rigole pas, mélangeant la lourdeur du Metal moderne, à l’agressivité du Deathcore et au côté atmosphérique et torturé du Post-Hardcore… Brutal, violent, abrupte, sensible et émotif, « Sunshine » est un savant panel d’éléments, délivrant une musique particulière et décharnée. Technique oui, mais pas trop, Nephalokia semble justement privilégier les émotions et les ambiances, relevées avec brio grâce notamment aux harmonies aux guitares. On nage en continu entre passages bien Deathcore et passages bien typés Post-Hardcore, le monde de Nephalokia est résolument mélancolique et torturé. Riffs tordus parfois, chant clair plaintif en alternance avec un growl profond, puissant et surtout arraché…quelques relents de chez My Own Private Alaska dans ces vocaux si importants. Si l’intro instrumentale « Dawn » et son aspect bucolique paraît simple et mélodieux, ce n’est qu’un arbre cachant la forêt. La suite, comme vous le devinerez, est plutôt brute…mais n’occulte en rien l’aspect torturé. « The Wake » par exemple ou « Living Dead » représentent bien cette partie quasi omniprésente de l’album, où lourdeur rime avec riffs tranchants mais à la fois délicats et sensibles, au son parfaitement calé à l’ambiance générale, et au chant terriblement expressif et détruit…de quoi embarquer pour de bon l’auditeur dans l’univers de Nephalokia, qui n’hésite pas à casser les frontières et à nous exprimer la contradiction des émotions... A contrario, « Calvaire » mise davantage sur l’aspect Death et Deathcore de la musique, riffs lourds, techniques et ultra maîtrisés, growl immense voire pig squeal alternés un chant hardcorien…entraînant, dynamique, sombre aussi et assez long…et toujours ces parties plus calmes, ces sortes d’interludes musicales intégrés ici ou là dans les morceaux… Cet album fait mal, les rayons de soleil, bien que doux en général, sont pourtant particulièrement irritants à l’écoute de ce « Sunshine » si torturé, sombre, mais terriblement beau et émouvant. Quelque part entre Deathcore et Post-Hardcore, et plus encore…embarquez-vous et venez vous enchaîner le temps d’une quarantaine de minutes. |
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