KINA TEMPLE
Flesh [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 43.26
Style : Hard-rock
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://kina.temple.free.fr http://www.myspace.com/kinatemple
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 12 avril 2011 , réalisée par Bakounine
   
Pour un certain nombre de groupe actuel, il est difficile de savoir si on doit les ranger dans le rock ou le hard-rock, tout en sachant très bien que si le groupe avait sorti ses productions dans les 70’s, ils auraient sans problème été classé dans le hard-rock voir le heavy metal… Le groupe qui fait l’objet de cette chronique en fait parti sans l’ombre d’un doute. Kina Temple, est un jeune groupe breton, dont le nom n’est autre que celui de la chanteuse qui tient également la guitare. Ajoutez à ça un bassiste-choriste, un batteur et un guitariste solo répondant au doux nom de Clod (Je suis fan des groupes qui écrivent le prénom de leurs membres en changeant des lettres pour faire true… Pourquoi pas Marz-El, et Jill-Ber
Mon dieu, laissez-ça aux groupes de black !)

Il y a des groupes qui changent de style, mais pour ce qui est de Kina Temple, c’est un virage à 90° qu’ils amorcent avec cet album : L’électro-pop des débuts a été jetée aux vautours pour être remplacé par un bon gros rock anglo-saxon aux relents de vieux tabac et de whisky mouillé (à moins que ce ne soit de vieux whisky et de tabac mouillé…), le tout entièrement dans la langue de Shakespeare (qui est aussi celle de Mary Higgins Clark, comme quoi…).
Attention, on n’est pas ici dans le stoner-southern-blues à la sauce « ricaine » en vogue en ce moment, mais plus dans quelque chose rappelant le son anglais des 60’s que ce soit les Kinks ou les Troggs avec un coté glam à la T-Rex ou Cinderella. Mais il y a aussi quelque chose de plus obscur parfois, comme si les groupes susnommés s’étaient reproduits avec un Fields of The Nephilim pour le coté gothique (cf : l’artwork de l’album).

Le principal intérêt de Kina Temple réside dans la voix de la chanteuse, rauque, chaleureuse et sensuelle, qui donne une sorte d’identité au groupe. Parce que pour le reste, on est dans des choses connues, des riffs incisifs mais attendus, une basse ronflante, un batteur présent mais pas trop se chargeant de quelques intros uniquement rythmiques, quelques solos de guitare bluesy et agréables.
Mais le principal problème de l’album sera sa trop grande homogénéité. Au moins le style du groupe est clair et on aura compris assez vite, mais on se rend vite compte que très peu de titres ne nous surprendront et qu’on les oubliera assez vite…
On citera dans les moments non conventionnels, Spark of life avec les effets sur les voix et son coté gothic-new wave intéressant voir même très bon et le dernier morceau le planant « On the Shore ». Mais pour le reste (9 chansons tout de même), on navigue réellement dans une seule direction, amorcée par la première chanson «Flesh» qui demeure au dessus des autres accompagné par un « Help Me » me rappelant un peu The White Stripes, et ça finit par se révéler un peu, voir même carrément lassant (The Fall en première ligne des morceaux qui m’ont paru au-delà de l’ennui).

Voila, donc au final un bilan mitigé sur cet album que j’ai dû chroniquer et dont je ne saurais dire qu’il est mauvais, certains passages sont même plutôt sympatiques mais cela ne parviendra à cacher le reste. Aucune chanson ne m’a paru désagréable ou mauvaise, elles m’ont juste paru presque vide de toute substance et de tout intérêt. C’est le genre de composition pour lesquels tu te dis « une ça va, deux ça commence à faire long, trois, c’est trop ». Cela dit, peut-être que le live pourrait sauver ces morceaux qui conservent tout de même une certaine énergie, mais d’ici-là, tout ce que je peux dire, c’est que j’ai été plutôt moyennement convaincu par cet album…







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE