7TH NEMESIS
Deterministic Nonperiodic Flow [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 58.00
Style : Death/Prog metal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://7thnemesis.free.fr/ http://www.myspace.com/7thnemesis
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 06 avril 2011 , réalisée par Korwin
   
La scène metal française est connue pour ses groupes atypiques, à tendance progressive ou expérimentale comme Carcariass, Trepalium ou SUP. 7th Nemesis fait partie de ces groupes-là, Death metal technique au relent progressif et industriel. Formé en 2001, il faudra attendre 5 ans avant que le groupe ne sorte son premier album. Sortant des albums de façon régulière, le groupe revient en 2010 en autoproduction.

A l’image de la pochette beaucoup plus sombre que les précédentes, le groupe (sous forme de quintet) a brutalisé et assombri son répertoire, comme le prouve l’intro lourde du premier morceau pour partir pendant 10 minutes de folie, alternant passages brutaux, plus mélo voire carrément atmo, à travers des samples industriels placés comme il faut, provocant une ambiance déshumanisée et sombre très travaillée. Cette chanson présente toutes les facettes de l’album et elle est aussi une des plus abouties.

Hélas, après un tel départ, l’album a du mal à décoller, les différentes parties ayant du mal à réellement cohabiter comme sur "Reverse Enginering", se perdant dans des samples indus pour finalement perdre toute l’atmosphère lors de riffs heavy déhanchés et sautillants en fin de chanson ou dans les transitions toutes en longueur de "The Sarcastic Maze". De plus, le growl du chanteur est, de surcroît, relativement linéaire. Tous ces défauts sont pourtant contrebalancés lors de la chanson finale, "Ash of A New Era", longue de 18 min 30 et possédant un final époustouflant de 8 min où le groupe se lâche complètement (la basse faisant merveille à ce moment-là).

7th Nemesis nous montre un groupe abouti, techniquement redoutable mais ayant du mal au niveau des transitions, alternant du coup entre le moyen et l’excellence, ne donnant au final, qu’un bon album. Mais le quintet possède un potentiel à faire frémir, comme en témoigne le dernier titre. Il ne nous reste plus qu’à espérer que le prochain album soit le bon pour que le groupe explose enfin. C’est tout le mal qu’on puisse leur souhaiter.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE