BLASPHERIAN
Infernal Warriors of Death [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 36.00
Style : Death Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.deathgasm.com/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/blaspherian
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 06 avril 2011 , réalisée par Korwin
   
Blaspherian est un groupe américain formé en 2004 par Desekrator et Wes Infernal, connu dans l’underground américain pour avoir été le guitariste de Imprecation et Infernal Dominion. Suite à une série de démos, de splits et de changements de line up, le groupe transforme enfin l’essai avec un album longue durée à travers le label Deathgasm Records (Diabolic, Nominon,…), nommé de façon poétique, Infernal Warriors of Death, paré de sa sublime pochette, rappelant étrangement celle de Dawn of Possession des dieux Immolation.

Comme on pouvait s’y attendre à travers le passé des membres du groupe, la musique est très proche de celle d’Incantation, c’est à dire une musique alternant passages mid tempo ou doomesques avec quelques accélérations salvatrices, avec des riffs primaires, le tout avec un son épais, lourd et particulièrement rugueux (Enregistré au Dead City Sound) pour créer une atmosphère délicieusement sombre et blasphématoire.
Et on peut dire que le groupe y arrive parfaitement, même s'il ne fait que reprendre des codes maintes fois utilisés, entre un « Desecration Eternal » aux accélérations accrocheuses (Matt Mayhem à la batterie apportant un dynamisme appréciable, un support solide à la guitare de Wes Infernal et au growl profond de Lord Apollyon, proche de Ross Dolan), le break doomesque de Lie to the Cross ou encore les impitoyables Invoking Abominations » et « Exalted In Unspeakable Evil» (l’ombre d’un Bolt Thrower rôde d’ailleurs sur ces titres).
Blaspherian se contente au final d’appliquer à la lettre (note ?) près les codes préétablis du Death evil et caverneux des années 90 et le fait avec une certaine efficacité. Sans atteindre la qualité d’un Grave of the Archangels ou d’un Sleep of Morbid Dreams (Dead Congregation, Funebrarum), il propose malgré tout un disque de qualité honorable dans le genre, joué par des vieux briscards de l’underground du Death.







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