MAIM
Deceased To Exist [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 37.00
Style : Death metal
  Infos :
  Contact label : http://www.soulsellerrecords.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/maimdeathmetal
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 avril 2011 , réalisée par Korwin
   
La Suède est un pays reconnu pour une scène metal très riche et en particulier celle du metal extrême, débutant au début des 90’s avec des formations tel que Entombed (ex Nihilist), Carnage, Dismember, Grave Interment, Afflicted. Maim. Ce dernier, groupe suédois formé en 2006, décide de faire revivre cette période bénie du Death metal où le riffing et l’ambiance étaient plus importants que tout le reste (comme beaucoup de groupes actuellement), après avoir fait un premier album en 2009.

Dès les premières notes de « Gravedigger Sacrifice », le groupe nous balance des riffs incisifs et surtout entraînants, capables de faire headbanguer un métalleux ayant une minerve autour du coup. Le coup de grâce est donné lors du refrain où Rikard s’arrache littéralement les cordes vocales, pendant que la paire de guitaristes, Krille et Scott nous balance leurs riffs et Otto nous emmène dans son rythme de batterie, pour nous enterrer lors d’un break meurtrier (pour nos pauvres cervicales mais on aime ça, non ?).

Le groupe continue sur les trois autres chansons suivantes ,qui suivent à peu près le même modèle, entre accélérations (l’accélération au blast-beat sur « Covet Death » ne laissera personne de marbre), breaks lourds et riffs Grind/Death à la Repulsion apportant toujours des petites variations bienvenues, mais amenant malgré tout un certain sentiment de linéarité. Linéarité brisée dès « Crematory », nous surprenant par une chanson de Doom/Death qu’Autopsy n’aurait pas renier sur son « Mental Funeral ».

Le groupe alterne ainsi entre passage doomesque bien lugubre et poisseux (Deceased to Existe), accélérations avec riffs grind (« Purged throught Napalm avec son riff hommage à Napalm Death , ça tombe bien vu le nom) et riffs tout droit sortis des démos de Nihility (« Screams of the Mutilated »), bien aidé par une production très rugueuse, tout en conservant la touche suédoise des nineties, c’est-à-dire, un son à la fois lourd, clair et puissant.

Certes, le groupe est aussi original que Airbourne par rapport à AC/DC, ne faisant que reprendre les codes maintes fois utilisés, sans parler des influences vite identifiables mais il le fait parfaitement, toutes les structures sont bien senties et on ne dénote aucune baisse d’intensité, un son très personnel et surtout, une envie de jouer et de s’éclater purement maladive. Bref, un très bon album qui ravira les fans de la première période du Death. Fan des groupes modernes, techniques, aux productions aseptisées et au samples electro, fuyez, cet album représente l’antithèse de tout cela.







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