DESTROYING DIVINITY Dark Future [ 2010 ] |
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CD Durée : 36.00 Style : Death metal |
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Chronique : 31 mars 2011 , réalisée par Korwin | ||||
La république Tchèque n’est pas un pays réputé pour son Death metal, mais plutôt pour sa scène gore grind. Pourtant, le pays compte plusieurs groupes de Death metal talentueux, entre les célèbres Krabathor, les éternels seconds couteaux de Pandemia, les très spéciaux Lykathea Aflame. Ici, ce sont les deatheux de Destroying Divinity, récemment signés chez Brutal bands, réputé pour ces groupes de Brutal Death (Devourment, Abysmal Torment, Despondency,…). Formé en 2001, le groupe propose une musique très brutale au service d’une atmosphère très sombre, très influencée par Immolation et Drawn and Quartered (là où le précédent laissait plutôt planer l’ombre de Morbid Angel, période Domination). En effet, on y retrouve le même growl profond à la Ross Dolan et Herb Burke (en un peu plus guttural), les mêmes riffs dissonants, les mêmes mélodies sombres. Dès la première chanson démarrant directement sur un blast-beat, on y retrouve cette même atmosphère très sombre et haineuse, atmosphère qu’on retrouve tout au long de l’album, notamment sur le titre final, rappelant l’ombre d’un certain « Close to a World Below ». Pourtant, la musique se veut plus directe et brutale, les riffs étant plus simples et les patterns de batterie beaucoup moins chaotiques, blastant la plupart du temps, régulièrement coupée par des breaks à la double pédale, évitant tout sentiment de linéarité. Malgré tout, le groupe démontre une réelle capacité technique. En témoigne les redoutables "Putrid Stench of Past" à l’accélération démentielle quasi Black ou encore "Prophecy" et "Name Written With Blood" (avec son break narré, sentiments garantis!), point d’orgue de l’album. Quelques faiblesses sont à déplorer, le groupe maîtrisant moins les mid tempos, comme le montre la chanson "Cult", faisant perdre en ambiance ce qu’on gagne en diversité. Bénéficiant d’une solide production des Sopa studio, à la fois puissante et organique, le groupe nous livre un album aux ambiances sombres délectables, avec une certaine puissance de feu. Toutefois, son manque flagrant d’identité et d’originalité, le tout en étant très scolaire, empêche la musique de réellement exploser. Il suffit pourtant de pas grand-chose pour que le groupe devienne une véritable machine à tuer. Pour l’instant, on se contentera d’un très bon album rendant hommage au Death d’Immolation et Drawn and Quartered. |
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