GORGASM
Orgy of Murder [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 29.01
Style : Death Brutal
  Infos :
  Contact label : http://www.brutalbands.net
  Contact groupe : http://www.myspace.com/gorgasm2
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 mars 2011 , réalisée par Matai
   
Ah, Gorgasm, quel fan de brutal death n’attendait pas impatiemment la sortie de ce nouvel opus, 8 ans après le reconnu « Masticate to Dominate », après deux ans de split, et surtout après un changement de line up de taille !? En effet, dans les rangs, seul le chanteur/guitariste Tom Leski reste fidèle au poste et accueille batteur, bassiste et guitariste, provenant entre autre de chez Sarcophagy ou Human Filleted.

Finalement devons-nous réellement redouter ce changement de line up et cette attente insoutenable ? Pas tant que ça, parce que Gorgasm continue de nous faire du Gorgasm. Au programme, près d’une demi-heure d’agressivité et de violence accrue. Toujours aussi rapide et dense, le quatuor est loin de faire dans la finesse et n’en finit pas d’accélérer le rythme et de nous en mettre plein les oreilles. Lorgnant toujours sur des compos à la Suffocation ou Hate Eternal, Gorgasm et son duo de guitaristes n’en finissent pas de nous accrocher avec des riffs techniques et ultra tranchants, alors que le batteur n’a de cesse de nous asséner avec des blast beats ultra efficaces et impardonnables.
Même si l’ensemble est ultra bourrin et monstrueux, Gorgasm comme à son habitude, arrive à intégrer très subtilement de petites touches mélodiques au sein d’une déflagration de taille, tous autant parradés d’un growl caverneux lorgnant vers le pig squeal.

L’ensemble gore et sexuel est toujours de la partie, comme le montre bien cette pochette sanglante, et ces titres (« Dirty Cunt Beatdown », Decapitation Sodomy », « Erotic Dislimbing » ou encore « Infection Induced Erection », mais aussi des sonorités très significatives (bruit de lame, cris, sang qui gicle…).

Gorgasm n’est pas mort et son split en 2008 plus son changement de line up n’aura pas eu raison de lui, pour notre plus grand plaisir. Signé cette fois-ci chez Brutal Bands, le quatuor ne peut pas faire mieux en matière de Brutal Death, malgré les influences notables mais aussi quelques répétitions au sein des compos.







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