SLASH Slash [ 2011 ] |
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CD Durée : 74.44 + 65 Style : Hard Rock |
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Infos :Deluxe Edition CD+DVD | ||||
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ORIGINALITE |
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Chronique : 25 mars 2011 , réalisée par Chart | ||||
Chapeau haut de forme, longs cheveux frisés qui tombent sur les lunettes de soleil, pantalons de cuir, Converses aux pieds et Les Paul dans les mains, la description devrait suffire. Forcément, cela fait déjà un peu plus de vingt-cinq ans que la carrière de Slash a débuté. L’année dernière, le guitariste sortait son premier album solo et s’embarquait dans une tournée mondiale en compagnie d’un tout nouveau groupe avec Myles KENNEDY au chant. L’album consistait en une série de morceaux sur lequel de prestigieux chanteurs tels que Iggy POP, Lemmy KILLMISTER, KID ROCK, Chris CORNELL, Ozzy OSBOURNE… s’échangeaient le micro. Fort du succès de cet album, une nouvelle édition fait son apparition en 2011 accompagnée cette fois d’un DVD et de quelques nouveautés musicales. Qu’est-ce qui pourrait justifier le fait de s’acheter cette nouvelle version si vous possédez déjà la précédente ? La cover de l’album a changé mais les photos à l’intérieur sont les mêmes. Musicalement, on retrouve les mêmes titres à l’exception de trois versions acoustiques sur lesquelles nous reviendrons un peu plus tard. Mais ne partez pas trop vite, l’intérêt du DVD n’est pas des moindres et si vous ne possédez pas la précédente version, il est encore temps de se précipiter sur celle-ci. En effet, cet album reflète parfaitement l’esprit du musicien aux multiples facettes musicales, « Ghost », « Crucify The Dead », « By The Sword », « Doctor Alibi », « Nothing To Say »… Autant de titres que d’une inspiration sans cesse renouvelée. Et malgré la multiplicité des chanteurs, on ne souffre pas de ce qui aurait pu s’apparenter à une compilation. Slash ne cherche pas à créer un nouvel univers à chaque titre, à changer radicalement de style comme avait pu le faire Dave GROHL avec « Probot ». La ligne directrice est simple, Slash fait son truc comme il a toujours su le faire en laissant libre cours à son inspiration. Pour ce qui est de la nouveauté musicale, trois nouvelles versions acoustiques avec Myles KENNEDY au chant viennent compléter les quatorze titres. « Back From Cali » figure sur l’album dans sa version électrique. La redécouvrir dans cette version totalement dépouillée est plutôt intéressant. Il faut dire que la première version était déjà bonne et que la voix de Myles KENNEDY est riche. On comprend sa présence lors de la tournée pour défendre l’album. « Fall To Pieces » apparaissait déjà sur le premier album de VELVET REVOLVER, le groupe dans lequel Slash joue aux côtés de Duff McKAGAN et Matt SORUM, deux ex GUNS N’ ROSES. C’est un peu du réchauffé dans la mesure où une version acoustique existait déjà sur la version augmentée de l’album « Contreband ». Cela dit, revenir sur ce titre pourrait-il être prémonitoire ? Cela fait déjà longtemps que l’on attend de savoir qui aura le privilège de devenir le nouveau chanteur de VELVET REVOLVER. Mais si c’était une prémonition, que devrions-nous penser de cette reprise de « Sweet Child O’ Mine » dans ce cas ? Il vaut mieux ne rien en penser du tout et apprécier cette nouvelle version étonnante. De mémoire, il ne me semble pas avoir déjà entendu ce morceau joué en acoustique. Le titre garde toutefois son grand intérêt et vous replonge dans ces années 1980 et comme bien souvent, on se dit que GUNS N’ ROSES nouvelle version, même avec des musiciens talentueux, a toujours du mal à nous faire oublier ce qu’était le groupe avec Slash et Duff… L’autre gros intérêt de cette édition est bien entendu cette heure de vidéos où l’on découvre pêle-mêle making of, interview de Slash, vidéos clips et extraits de concert. Le documentaire sur la conception de l’album est fort intéressant. On y voit les différents invités venir parler de Slash et de leur, forcément, plaisir à venir s’embarquer dans cette aventure. On découvre aussi avec surprise qu’un bon nombre de personnalités peuvent s’ajouter à la liste sans que leur apparition ne figure dans la liste des morceaux retenus pour l’album. C’est le cas notamment d’Alice COOPER, Flea des RED HOT CHILI PEPPERS et d’autres encore. Peut-être que tout n’était pas bon ou peut-être qu’une nouvelle version verra le jour… Les clips sont maintenant tous rassemblés sur une seule et même galette, pratique pour ceux qui n’ont pas envie de chercher sur internet. Et forcément, ils sont de bien meilleure qualité qu’en streaming. Les performances live sont intéressantes mais parfois de qualité douteuse. « Starlight » a été filmé avec quelque chose qui doit ressembler à un vieux caméscope tant la qualité de l’image est étrange. On découvre aussi une version live de « Mean Bone » issu du deuxième album de SLASH’S SNAKEPIT, « Ain’t Life Grand ? ». Si l’image est bonne, c’est la performance cette fois qui est amusante. On voit le deuxième guitariste s’arrêter de jouer sur le début du morceau et revenir plus tard avec une nouvelle guitare. Quant à Slash, il casse une corde sur son solo. Bon, ce sont des choses qui arrivent couramment, mais de là à les mettre sur un DVD, c’est pour le moins surprenant. Cette nouvelle version est pour le moins complète. On y trouve un grand intérêt dans la mesure où l’on apprécie le guitariste. Et puis, c’est plutôt bon signe pour un artiste de voir son travail réédité aussi rapidement. On se doute que cela doit plutôt bien fonctionner en ce moment pour Slash et c’est tant mieux car son jeu, ses morceaux et sa personnalité ont toujours eu un impact positif sur le milieu musical. Même avec un statut de rock star planétaire, ce musicien est toujours resté assez simple. On attend maintenant avec impatience un nouvel album du groupe VELVET REVOLVER. |
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